HOCKEY. Charles-Antoine Dumont a toujours été dirigé par le même entraîneur-chef depuis qu’il évolue dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). À l’instar de ses coéquipiers, le capitaine des Voltigeurs a été ébranlé par la nouvelle du congédiement de Steve Hartley.
«C’est sûr que c’est un choc pour nous d’apprendre cette nouvelle-là. D’abord pour le côté humain, pour la personne, ce n’est jamais facile de voir quelqu’un perdre sa job, s’est désolé Charles-Antoine Dumont dans une entrevue accordée à L’Express. Steve est une excellente personne. J’avais une très belle relation avec lui.»
«Steve, je l’ai adoré comme coach, a poursuivi l’attaquant de 20 ans. J’aimais la façon dont il coachait, les habitudes de travail qu’il instaurait. À chaque saison, on était une équipe qui travaillait fort sous ses ordres.»
Au-delà de la fiche des Voltigeurs, somme toute respectable dans les circonstances, c’est la tenue inconstante de l’équipe qui aura coûté le poste de Steve Hartley. Pour cette raison, Charles-Antoine Dumont et ses coéquipiers ont ressenti un certain sentiment de culpabilité au moment d’apprendre la nouvelle.
«Ce n’est pas seulement de la faute d’une seule personne. Il y a une partie de la responsabilité qui revient aux joueurs. Ensemble, on cherchait des solutions. On cherchait des pistes, mais ça n’a pas fonctionné. C’est le monde du hockey. Ça fait partie de la game», a souligné l’athlète originaire de Lévis.
Dans l’esprit du capitaine, les Voltigeurs pourraient sortir plus forts et plus unis de ce douloureux épisode.
«C’est une nouvelle page qui se tourne, un nouveau chapitre qu’on commence. À partir de maintenant, une grosse partie de la suite revient aux joueurs. C’est à nous de répondre. La solution doit venir de nous. On doit prendre les choses en charge et faire un pas vers l’avant. Au final, je pense que ça peut être bénéfique pour les joueurs», a-t-il fait valoir.
Un marathon, pas un sprint
En compagnie de ses coéquipiers, Charles-Antoine Dumont a d’ailleurs identifié quelques points sur lesquels l’équipe devra se concentrer au cours des prochaines semaines afin de retrouver le droit chemin.
«On en a parlé beaucoup entre nous. On doit revenir à des bases : la communication, travailler fort, avoir de la vie sur le banc, avoir du fun sur la glace. On a la chance de jouer un sport qu’on aime à tous les jours. On doit saisir cette opportunité-là et faire le mieux qu’on peut. Si on se concentre là-dessus, on pense que ça peut aider l’équipe», a affirmé l’ailier droit de 5 pieds, 10 pouces et 176 livres.
Celui qui dispute une quatrième campagne dans la LHJMQ continue de croire que les Voltigeurs peuvent viser loin cette saison.
«J’ai toujours eu confiance dans ce groupe-là. Ça ne changera pas aujourd’hui. Depuis le jour un, on y croit. Une saison, c’est long. Il reste encore plusieurs matchs. C’est un marathon, ce n’est pas un sprint. C’est normal de rencontrer des embûches. Je crois encore en notre groupe de joueurs», a-t-il assuré.
Bien sûr, le retour au jeu des blessés Justin Côté, Maveric Lamoureux et Riley Mercer devrait également donner un élan aux Voltigeurs.
«Ça va nous aider, mais on ne le voit pas comme une excuse. On est capable de faire mieux que ça, même en l’absence de ces joueurs-là», a nuancé Charles-Antoine Dumont.
Sur une base individuelle, le capitaine des Voltigeurs veut continuer à contribuer aux succès de l’équipe à sa façon. En 19 matchs depuis le début de la saison, le fougueux attaquant s’impose comme le meilleur pointeur du club avec une récolte de 17 points, dont quatre buts.
«J’essaie toujours de donner mon maximum. Même si je connais relativement un bon début de saison, j’aimerais toujours ça en donner plus. Je veux toujours avoir une énergie contagieuse avec tout le monde», a conclu le numéro 29 des Voltigeurs.
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