Temps froid : un peu plus d’appels à la SPAD

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Par Frederic Marcoux
Temps froid : un peu plus d’appels à la SPAD
Par temps froid, comme lorsque la région connaît une canicule, la SPAD reçoit un peu plus de signalements de la population.

Le directeur général de la Société protectrice des animaux de Drummondville (SPAD), Philippe Labonté, confirme avoir reçu un nombre un peu plus élevé de plaintes dans les derniers jours, en raison du froid. Plusieurs citoyens étaient d’ailleurs inquiets de voir des chiens à l’extérieur.

«C’est sûr qu’avec la température qu’on a eue, on a eu plus de plaintes et de suivis à faire au niveau des chiens qui étaient à l’extérieur. […] C’est un peu la même chose l’été lors des canicules; on reçoit des appels pour des chiens dans l’auto. Il y en a encore des cas problématiques, mais il y a une progression et le monde est beaucoup plus éduqué», a indiqué M. Labonté.

Ce dernier estime aussi que la population s’est responsabilisée au fil des années, lorsque vient le moment de penser au bien-être animal. Malgré cette réalité, le nombre d’interventions ne diminue pas. Chaque appel est pris au sérieux par la SPAD, laquelle doit suivre certaines procédures.

«Il faut évaluer le type d’abris de l’animal et il faut savoir s’il est nourri convenablement et quelle est sa durée exacte à l’extérieur, a-t-il expliqué au téléphone. La race du chien est importante, s’il est de race nordique, il va être beaucoup plus tolérant.»

Prudence avec les réseaux sociaux

Depuis quelques années, les réseaux sociaux ont changé la donne pour la SPAD. Ces derniers sont souvent un atout, au moment de trouver une famille d’adoption pour un animal, mais ils peuvent aussi induire la population en erreur. Un cliché peut être trompeur.

«Des gens peuvent passer et prendre une photo où le chien a l’air bien triste, mais après notre investigation, on réalise qu’il est rentré à l’intérieur 15 minutes plus tard, a souligné Philippe Labonté qui est en poste depuis 20 ans. On se rend souvent sur des lieux ou ça semble atroce. Finalement. On se rend compte que tout est sous contrôle et que le propriétaire respecte les lois. Il y a des enquêtes qui vont moins bien parce que les gens partagent tout sur Facebook.»

Une plainte pour cruauté animale peut coûter quelques milliers de dollars au propriétaire fautif. Le directeur général de la SPAD a tenu à préciser que l’organisation joue également un rôle de sensibilisation pour éduquer la population.

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