INCENDIE. Lors de la soirée du 17 janvier, les pompiers du Service de sécurité incendie et sécurité civile de Drummondville (SSISCD) ont réalisé quatre sauvetages, dont deux in extremis. Même s’ils sont formés pour ce genre d’intervention, les sapeurs ont fièrement reçu les félicitations des personnes concernées.
«Il y a eu quatre sauvetages, dont deux vraiment critiques. Les deux premières victimes ont été secourues par les pompiers Sébastien Deák, Yohann Poirier et Jordan Deschenaux.
Ce n’est pas courant dans une carrière de pompier des sauvetages comme ça», a expliqué Martin Boisvert, chef aux opérations du SSISCD, qui a accepté de revenir sur cet événement marquant.
Le cas de Jean-Pierre Laterreur était critique. Incapable de sortir, l’homme a été secouru par le pompier Deschenaux qui l’a aidé à descendre l’escalier.
«J’ai entendu le pompier crier «je l’ai trouvé, il est ici». Je me suis senti soulevé. Il était fort pour me traîner comme ça, parce que je ne suis pas petit!», a relaté M. Laterreur lors d’une rencontre avec L’Express.
Quelques minutes plus tard, les hommes de la caserne 3 ont effectué un autre sauvetage in extremis. La victime, Michelle Morel, lisait dans son lit au moment des faits.
«La femme était prisonnière de sa chambre. La fumée passait sous la porte. La répartitrice du 911, Geneviève Paquet, lui a donné des conseils et a su la calmer.
Les pompiers Martin et Marc-André Côté, aidés de Philippe Boutin, ont suivi les directives données par la centrale d’appels pour se rendre, à l’aveugle, à la chambre. Les cris de la femme en détresse ont aussi guidé les pompiers. C’est vraiment passé proche. Elle n’a pas été brûlée, mais elle a été hospitalisée et plongée dans un coma artificiel, car elle était vraiment mal en point en raison de la fumée. Le capitaine David Giguère-Roy a géré la situation de belle façon. En fait, tout a bien été», a ajouté M. Boisvert.
De retour à la caserne, une analyse des événements était nécessaire pour tirer des leçons de l’intervention.
«C’est formateur un incendie du genre et ça soude les liens entre les pompiers. Au besoin, il y a le programme d’aide aux employés (PAE) et une ressource du CLSC qui peut venir en appui auprès des employés qui auraient besoin de ventiler, a précisé M. Boisvert. C’est rare de recevoir des félicitations de la part des victimes. Ça rend les équipes vraiment fières de ce qu’elles ont accompli.»
Les pompiers participent annuellement à des formations continues afin de maintenir leurs compétences. Des simulations sont fréquemment réalisées pour les aider à développer des automatismes en situation d’urgence.
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