DRUMMONDVILLE. La seule entreprise de taxi de la région de Drummondville est en mode recrutement. Taxi Central essaie de charmer de nouveaux conducteurs afin de mieux répondre à la demande et de regarnir sa flotte.
L’entreprise a un très grand territoire à couvrir englobant toute l’agglomération de Drummondville qui est connue, dans le jargon du taxi, sous le nom de zone A29. Pour essayer de trouver le plus de gens possible, Taxi Central a déployé une campagne publicitaire à la radio et par le biais de son personnel pour tenter d’embaucher de nouveaux chauffeurs. «Nous sommes en recrutement intensif. Nous avons mis beaucoup de publicité à la radio. Notre équipe a besoin de nouveaux conducteurs et même quand nous devons recruter, nous voulons faire un choix judicieux», explique M. Lambert.
Sur les 35 permis que possède la compagnie, il faut comprendre qu’il n’y a jamais 35 conducteurs sur la route en même temps. Tout dépendant des journées ou de la température M. Lambert affirme qu’il y a entre dix et vingt-cinq voitures qui sont en service en même temps sur le territoire. De plus, les personnes qui utilisent ce mode de transport restent un public assez large. Que ce soit à la sortie des bars, pour les étudiants, les travailleurs et même les rendez-vous médicaux, la compagnie de taxi sera disponible, mais le temps d’attente peut varier lors des journées où il y a plus de demandes que prévu.
Temps d’attente
L’Express a discuté avec quelques restaurateurs. La plupart de leurs clients utilisent un système de raccompagnement pour retourner chez eux, cependant ils ont aussi affirmé qu’il était régulier qu’une personne doive patienter de 30 à 45 minutes pour son taxi.
«Il y a des moments où nous pouvons mettre en circulation dix voitures une journée, mais des imprévus peuvent venir changer le temps d’attente. Celui-ci est normalement de 15 à 25 minutes, mais il peut malheureusement aller jusqu’à 45 minutes dans certaines situations où nous avons moins d’effectifs pour répondre à la demande», précise le président de Taxi Drummondville, Charles Lambert.
Les principaux imprévus que doit faire face la compagnie sont souvent des transports qui prennent beaucoup plus de temps que prévus. Par exemple, il n’est pas rare que les gens demandent d’aller à Saint-Guillaume, Saint-Hyacinthe et même jusqu’à l’aéroport de Dorval. Ces situations retirent un chauffeur de la circulation pour un bon moment.
La compagnie drummondvilloise offre aussi un transport adapté pour les gens à mobilité réduite et un centre de répartition qui répond au besoin du marché.
