Des livres pour ensoleiller vos journées d’été

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Par Emmanuelle LeBlond
Des livres pour ensoleiller vos journées d’été
L’autrice et enseignante Virginie Blanchette-Doucet est passionnée par la lecture et l’écriture.(Photo Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Que ce soit au bord de la piscine, dans un hamac ou dans un parc, tous les endroits sont bons pour s’évader via la lecture. L’autrice et enseignante Virginie Blanchette-Doucet a fouillé dans sa bibliothèque et a sélectionné ses coups de cœur littéraires, question de les partager au grand public.

Née à Val-d’Or, en Abitibi-Témiscamingue, Virginie Blanchette-Doucet a déménagé à Drummondville afin d’étudier au Cégep de Drummondville dans le programme Arts, lettre et communication option danse. Elle a eu un coup de cœur immédiat pour la région. Passionnée par la littérature, cette dernière a décidé de se diriger vers cette branche à l’Université du Québec à Montréal. Dans le cadre de sa maîtrise en création littéraire, Virginie Blanchette-Doucet a rédigé son tout premier roman, 117 Nord. Plusieurs autres projets littéraires sont dans la mire de l’autrice. De plus, celle qui réside maintenant à Saint-Eugène-de-Grantham enseigne le français au niveau collégial depuis sept ans.

Par son travail, Virginie Blanchette-Doucet souhaite démocratiser la littérature pour la rendre accessible à tous. «Chaque personne va rencontrer dans sa vie le livre qui est fait pour lui. Ce n’est pas parce que tu es déçu de tes expériences de littérature que tu ne trouveras jamais de plaisir à lire. Il n’y a pas de honte de préférer un style ou un autre.»

Le cerf de Virginie et le porc-épic, par Anie Langelier. (Photo Ghyslain Bergeron)

À ses yeux, la lecture d’été est synonyme de voyage. Lors de la saison estivale, pourquoi ne pas se laisser tenter par de nouveaux titres? Voici les suggestions de Virginie Blanchette-Doucet.

Le cerf de Virginie et le porc-épic — Anie Langelier

«L’histoire se déroule dans le parc du Boisé-de-la-Marconi à Drummondville. C’est très documenté. L’intention de l’autrice est d’allumer les citoyens sur l’environnement qui les entoure et l’importance de ces environnements en milieu urbain. Si les enfants sont conscients de la richesse de la faune et de la flore autour d’eux, ça fait des citoyens prêts à la protéger et à en prendre soin.»

leslie et Coco. (Photo Ghyslain Bergeron)

Leslie et Coco — Marie Demers

«C’est l’histoire de deux amies. L’une va à l’université et l’autre est encore au cégep. Elles se séparent. Ce n’est pas compliqué comme prémisse, mais il y a beaucoup de réflexions sur la notion de consentement, d’identité et d’appartenance à ta famille. Ce n’est pas lourd. Ce sont des thématiques hyper sérieuses, mais dans un format hyper accessible.»

La grosse laide — Marie-Noëlle Hébert

(Photo Ghyslain Bergeron)

«C’est une magnifique bande dessinée sur le rapport au corps et à soi. Les illustrations sont dessinées au crayon de plomb. C’est plutôt autofictionnel. Marie-Noëlle Hébert raconte sa propre expérience avec son rapport au corps quand elle était jeune adolescente. On sent qu’il y a du temps qui a passé dans la réflexion.»

«Dans une époque où on se voit beaucoup sur les réseaux sociaux et qu’il y a une pression sur l’apparence physique et beaucoup d’intimidation en lien avec ça dans les écoles, il y a une belle possibilité d’ouvrir la discussion avec ses jeunes.»

Longs cheveux roux — Meags Fitzgerald

Longs cheveux roux. (Photo Ghyslain Bergeron)

«C’est une bande dessinée vraiment beaucoup plus brève. Je l’ai déjà fait lire au cégep et les étudiants ont beaucoup aimé. L’autrice réfléchit aux moments dans sa vie où elle a compris qu’elle était lesbienne. Elle retourne dans les années 80 et 90. Il y a un côté humoristique. C’est léger et il y a beaucoup de références populaires.»

L’hôtel de verre — Emily St. John Mandel

(Photo Ghyslain Bergeron)

«L’hôtel de verre est un hôtel reculé dans la nature sur une île au large de Vancouver. C’est un lieu où il y a plein de personnages qui vont se rencontrer et ça va être déterminant. Il y a une histoire d’arnaque financière associée à ça.»

«L’autrice a le don de mettre des ambiances inquiétantes et en même temps palpitantes. Il y a de la poésie dans la manière d’approcher ses personnages. Ceux qui aiment les suspenses et les thrillers ne vont pas se trouver en terrain inconnu.»

Les étés de l’ourse — Muriel Wylie Blanchet

(Photo Ghyslain Bergeron)

«Ce sont des carnets de voyage des années 30. C’est une femme qui part tous les étés avec ses cinq enfants sur un mini voilier. Avec ses enfants, la femme prend de vieilles cartes de ceux qui ont découvert la côte de la Colombie-Britannique. En voilier, ils suivent ces vieilles cartes pour voir s’il n’y a pas des choses intéressantes que les premiers explorateurs ont vues au large. L’univers marin est mis de l’avant.»

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