Cinq rosés pour célébrer l’été… jusqu’au bout

Marie-Michèle Grenier
Cinq rosés pour célébrer l’été… jusqu’au bout
Marie-Michelle Grenier, sommelière (Photo : Gracieuseté)

L’EXPRESS MAGAZINE. Chaque été, les ventes de rosés explosent dans les SAQ et, chaque année, l’offre se trouve enrichie. Voici mes cinq rosés coups de cœur pour la saison 2019.

 

 

Pinot noir 2018, Bicicleta, Cono Sur (Code SAQ : 11959348; 10,60$)

Ce rosé chilien se vend presque le même prix que l’un des rosés ( que je ne nommerai pas ) les plus vendus au Québec, tout en étant tellement plus satisfaisant! La maison Cono Sur propose un vaste éventail de vins d’entrée de gamme à la qualité impeccable et son rosé ne fait pas exception.

Le nez est délicat et dévoile des arômes de fruits rouges mûrs. Affichant un taux de sucre nettement moins élevé que bien d’autres propositions sur le marché, la bouche est le résultat d’une belle équation entre structure, fraîcheur et rondeur.

Servir à l’apéro ou après le repas.

 

Le Pive Gris 2018, Sable de Camargue IGP, Maison JeanJean (Code SAQ :  11372766; 15,60 $)

D’une qualité constante, année après année, le Pive est un classique et une valeur sûre au palmarès des rosés vendus à la SAQ. Il n’est pas rare de voir l’inscription « vin gris » sur les étiquettes de vins rosés. Cette mention réfère au procédé de vinification: le pressurage direct. Pour cette méthode, il n’y a pas de macération entre le moût et la peau du raisin. Il en résulte ainsi une coloration très pâle de la robe.

Les vins gris sont frais, délicats et prêts à boire dès leur mise en marché. Exactement le portrait de ce rosé du Languedoc-Roussillon, issu de l’agriculture biologique. Aromatique, le nez embaume les fleurs, les herbes et les petits fruits rouges.  En bouche, c’est sec, juteux, vif et souple.

Simple et savoureux, accompagnez-le d’une salade aux crevettes nordiques.

 

Le Rosé de Gabrielle 2018, Vignoble Rivière du Chêne (Code SAQ : 10817090; 15,25 $)

«Buvez local» avec cet excellent rosé offert par le vignoble de la Rivière du Chêne, dans les Laurentides. Accessible et abordable, ce vin est sec, gourmand et rassasiant. Des arômes de fleurs blanches, de fruits du verger et de fraises composent son bouquet aromatique. La bouche est croquante, la texture est soyeuse et des saveurs de petits fruits rouges acidulés étirent la finale en longueur.

À savourer avec un tartare de truite saumonée, fraises et basilic.

 

Grenache 2018, Mathilda, Tournon (Code SAQ : 13963607; 19,95 $)

L’Australie n’est certes pas le principal pays qui nous vient en tête lorsqu’on pense «rosé», mais j’ai été agréablement surprise par cette cuvée produite dans l’état de Victoria.

Composée de grenache à 100%, elle est élaborée par le vigneron rhodanien Michel Chapoutier. Original, ce rosé s’éloigne un peu du style « bonbon » aux arômes de fraises et de petits fruits rouges auquel nous sommes habitués. S’il m’avait été servi à l’aveugle dans un verre noir, je n’aurais pas parié ma chemise sur un rosé.

Complexe, le nez évoque le bord de mer, les épices et les fleurs. C’est une fois en bouche que les saveurs fruitées de melon et de cerise s’expriment. Gourmand, profond et d’une très bonne tenue, c’est un vin conçu pour la table. Il sera excellent avec un plat de légumes grillés ou une moussaka.

 

Côtes de Provence 2018, Rosé Classique, Mirabeau (Code SAQ : 13206121; 19,95 $)

La Provence est un incontournable en matière de rosé. Elle y consacre 89% de sa production. Le rosé de Provence affiche un style généralement sec, rafraîchissant, fruité et capable de bien refléter le terroir d’où il est issu.

Alliant grenache, syrah et cinsault, cette cuvée est expressive et structurée. Le nez propose des parfums de pêche et des notes minérales. La bouche est en fraîcheur, en souplesse et d’une longueur appréciable.

Suffisamment costaud pour soutenir le plat principal, essayez-le avec une bouillabaisse ou une pissaladière.

Santé!

 

 

 

 

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