Petit déjeuner privé avec le premier ministre François Legault

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Par Jean-Pierre Boisvert
Petit déjeuner privé avec le premier ministre François Legault
Pierre-Étienne Bindschedler (à gauche) et Richard Voyer ont pris le déjeuner en compagnie du premier ministre François Legault ce matin à Paris. (Photo : Gracieuseté)

Le PDG de Soprema Pierre-Étienne Bindschedler et son collègue drummondvillois Richard Voyer ont eu, ce matin à Paris, un déjeuner privé avec le premier ministre François Legault, au cours duquel il a été question de deux importants projets d’investissement au Québec.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, a également participé à la rencontre qui s’est tenue en marge de la visite hautement médiatisée du chef du gouvernement québécois au pays d’Emmanuel Macron.

Comme nous l’a indiqué Richard Voyer, dans un échange de textos, les discussions ont porté essentiellement sur des investissements à venir au Québec et sur «le rôle que le gouvernement va jouer pour favoriser ces investissements et augmenter la balance économique du Québec».

Les deux projets d’investissements dont a fait mention M. Bindschedler se feront au Québec, ne précisant pas si l’un des deux pourrait voir le jour à Drummondville, siège social de Soprema en Amérique du Nord. «M. Bindschedler a discuté de l’excellent positionnement du Québec comme porte d’entrée sur le marché américain», ce que s’évertue à faire valoir le premier ministre depuis son arrivée en France. «La facilité de parler français sera toujours un avantage pour les Français», qui veulent investir au Québec.

MM. Legault, Fitzgibbon, Bindschedler et Voyer étaient aussi accompagnés du président-directeur général d’Investissement Québec, Pierre Gabriel Côté. Selon M. Voyer, il a été aussi question du rôle que jouera Investissement Québec dans les prochaines années.

«M. Legault a une excellente vision du Québec et des façons d’améliorer notre économie. Il connaissait déjà bien notre entreprise, pour y être déjà venu, et voulait discuter avec notre président de l’ouverture qu’a le Québec, et comment il entend favoriser l’investissement. Nous n’avons pas parlé d’Ottawa, mais clairement de sa position sur l’immigration et sur l’importance de faire venir les gens dont le Québec a besoin», a relaté Richard Voyer.

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