Transport en commun : le maire Cusson espère une entente avec Québec

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Par Jean-Pierre Boisvert
Transport en commun : le maire Cusson espère une entente avec Québec
(Photo : Archives)

TRANSPORT. L’adoption par le conseil municipal du plan quinquennal de transport en commun, pour les années allant de 2019 à 2023, a été l’occasion pour le maire Alexandre Cusson d’appeler de tous ses vœux une nouvelle entente en cette matière entre Québec et les municipalités.

Le plan quinquennal en tant que tel ne concerne, pour une municipalité comme Drummondville qui n’est pas propriétaire des autobus, que les achats d’abribus et autres poteaux d’arrêts d’autobus; c’est minime comme dépenses mais elles sont néanmoins financées par le gouvernement du Québec.

«On parle de moins de 100 000 $, sur un budget de quelque deux millions $», a précisé le maire. Pour la Ville de Drummondville, la création d’une société de transport en commun est à écarter; cela coûterait plus cher aux contribuables. «Il faut une meilleure équité et j’espère que nous aurons dans les prochains mois une entente Québec-municipalités pour le transport en commun», a-t-il fait valoir.

Dans les faits, le gouvernement du Québec doit conclure d’ici un an une nouvelle entente fiscale et financière avec les municipalités. Ce processus devrait s’accélérer lorsque les ministres de la Coalition avenir Québec seront connus et assermentés. «Il y a des rencontres qui sont prévues avec les ministres concernés, dont celui ou celle qui héritera du dossier du transport en commun», a souligné à L’Express Patrick Lemieux, coordonnateur des communications à l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Desserte du quartier industriel

Par ailleurs, même si le service aux usagers n’est pas une composante du plan quinquennal de transport en commun adopté hier soir, la question de la desserte du quartier industriel a tout de même été adressée au maire Cusson.

«C’est un élément à être discuté au niveau du budget qui sera déposé en décembre. Nous n’avons pas encore eu de discussions là-dessus, nous n’avons pas reçu de propositions administratives, mais c’est dans les plans. Il y a la problématique des horaires atypiques, mais il faudra trouver une façon de desservir le parc industriel, peut-être en collaboration avec les industriels. On nous en parle. C’est une préoccupation qu’on entend», a-t-il assuré.

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