Tania Boulet et son amour pour l’écriture jeunesse

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Par Emmanuelle LeBlond
Tania Boulet et son amour pour l’écriture jeunesse
Tania Boulet est une passionnée de littérature jeunesse. (Photo : Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Tania Boulet était destinée à écrire des livres. Aussitôt qu’elle a commencé à coucher sur papier des mots, elle s’est mise à raconter des histoires. Encore aujourd’hui, sa créativité débordante n’a pas de limite. L’autrice a dix-sept romans à son actif et elle ne compte pas s’arrêter là.

«Mes parents me lisaient beaucoup d’histoires quand j’étais petite. À l’âge de six ans, je pensais que tout le monde écrivait des livres. C’était normal dans ma tête. C’est ce qu’on appelle la vocation», dit celle qui est originaire de Havre-Saint-Pierre.

Dès qu’elle avait une minute de libre, Tania Boulet se réfugiait dans ses cahiers Canada, en rédigeant toutes sortes de récits. Elle a écrit son premier livre en première année du primaire. Le titre? La petite fleur et les quatre saisons. Elle se plaisait à mettre en vedette les membres de son entourage, comme ses amis ou même les garçons qui fréquentaient son école.

L’autrice a envoyé son premier manuscrit à une maison d’édition lorsqu’elle était âgée de 15 ans. «Il a été refusé. L’éditeur m’a répondu en me disant : ‘’Cent fois sur le métier, remettre son ouvrage’’. Il m’encourageait à continuer. C’est en écrivant qu’on devient écrivain. Ça m’a motivé. Pour moi, c’était clair que ça allait fonctionner un jour.»

Plus déterminée que jamais, Tania Boulet s’est retroussé les manches. Un nouveau manuscrit a vu le jour, Chanson pour Frédéric. L’autrice met en scène des adolescents qui forment un groupe de musique pour participer à un concours. «J’avais 16 ans quand je l’ai commencé. Je ne savais pas comment le finir. Je l’ai mis de côté. Après ma première année de cégep, je suis retombée dessus. J’ai décidé de le terminer. Je l’ai envoyé chez Québec Amérique», indique-t-elle.

Cette dernière a eu une réponse favorable, mais elle devait retravailler son livre. L’autrice a réécrit l’histoire de A à Z. La maison d’édition a donné son feu vert.

À l’âge de 21 ans, elle a tenu l’un de ses romans pour la première fois dans ses mains. «Je me rappelle que j’ai eu le message que mes exemplaires allaient arriver. C’était au mois de septembre. Cette journée-là, j’avais des cours à l’université. J’étais restée à la maison pour être là quand mon colis allait arriver avec mes livres. J’ai vécu un sentiment d’accomplissement et de fierté incroyable quand j’ai vu mon nom sur la page couverture», raconte-t-elle.

Les années ont passé et les livres publiés se sont additionnés. Tania Boulet a fait le choix d’entamer une carrière en physiothérapie. Elle poursuit en parallèle son boulot d’autrice. «C’est comme ça que je me réalise. Pour moi, c’est important de créer», soutient-elle.

Il y a trois ans et demi, elle a déménagé à Drummondville avec ses six enfants. Elle a mis en place une nouvelle routine quotidienne. «Je me lève à 4 h 30. J’écris pendant une heure. Ensuite, je fais du yoga et de la méditation. Je vais au travail. Le soir, je m’occupe des enfants. C’est important pour moi d’écrire tous les jours.»

Littérature jeunesse

Tania Boulet est une passionnée de littérature jeunesse. C’est naturel pour elle de s’adresser aux adolescents. Entre autres, elle a adoré écrire le roman intitulé Une vraie fille. «C’est l’histoire de Mia qui est une joueuse de baseball. Elle va faire partie de l’équipe de la Côte-Nord pour les Jeux du Québec. C’est inspiré de l’expérience de mon fils Félix. Il a participé à la compétition. C’était mon conseiller technique.»

Une vraie fille parle d’amitié, de dépassement de soi, d’adolescence et d’amour. Le public cible est de 12 à 17 ans.

Sa plus récente publication est Le lac aux fées. Tania Boulet donne vie au personnage de Maëlle, une grande rêveuse qui est projetée dans un univers parallèle. Celle qui fait son entrée au secondaire fait face à plusieurs défis. Au-delà de la fantaisie, le récit aborde la question des apparences, de la confiance en soi et l’importance de trouver sa passion.

L’autrice a sorti de sa zone de confort à travers le projet. Il s’agit de la première fois que Tania Boulet écrit pour des lecteurs de neuf à douze ans. Elle a opté pour une approche différente. «Les réflexions des personnages et leurs préoccupations ne sont pas les mêmes. Il faut faire attention au vocabulaire utilisé aussi.»

La publication de ce livre représente une fierté pour elle.

Lorsque l’occasion se présente, Tania Boulet adore aller à la rencontre des lecteurs. L’année passée, elle a discuté avec les élèves en cinquième secondaire de l’école Marie-Rivier. «C’était dans la classe de mes jumeaux. J’ai eu beaucoup de plaisir. J’ai trouvé que les jeunes étaient allumés. Ils posaient beaucoup de questions. C’était une belle expérience», mentionne-t-elle.

La Drummondvilloise a déjà d’autres projets littéraires dans sa mire. Le deuxième tome du livre Le lac aux fées paraîtra à l’automne. Et puis, elle travaille déjà sur un nouveau roman pour les adolescents.

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