CNIMI : il ne manque plus que la signature du prochain ministre de l’Éducation

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Par Jean-Pierre Boisvert
CNIMI : il ne manque plus que la signature du prochain ministre de l’Éducation
Daniel McMahon, recteur de l'UQTR (Photo : Archives)

Il ne manque plus que l’approbation du futur ministre de l’Éducation du gouvernement Legault pour que soit lancé le projet du Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) à Drummondville.

C’est ce qu’affirme le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Daniel McMahon, en soulignant que tous les autres signaux sont au vert pour la réalisation du CNIMI, qui, rappelons-le, est le nom que portera le deuxième pavillon du campus de Drummondville.

Comme l’a récemment expliqué L’Express, le CNIMI, dont le coût est estimé à 22 millions de dollars, aura pour mission de faire vivre et évoluer sous un même toit des chercheurs du milieu industriel et ceux de l’éducation supérieure.

«Le concept de notre projet, qui est unique au Québec, a été retenu et accepté par le ministère de l’Éducation, fait observer M. McMahon. Tout ce qui nous manque, c’est la bâtisse. Nous sommes rendus à la dernière étape, celle de l’autorisation ministérielle, pour lancer les appels d’offre. Mais, en raison des élections et de la formation du nouveau gouvernement de la CAQ, il faudra attendre la nomination du (ou de la) ministre de l’Éducation pour obtenir sa signature».

Le recteur de l’UQTR a piloté le comité provisoire visant à faire avancer le projet du CNIMI, lequel comité étant composé de représentants de la Ville, la SDED, le Cégep, la CCID et bien sûr l’UQTR.

«On veut assurer que la région de Drummondville puisse non seulement conserver le «lead» au chapitre du manufacturier mais également poursuivre son développement. Pour ce faire, il faudra affronter et relever les défis les plus importants, tels que celui de la pénurie de main-d’œuvre. C’est une nouvelle formule, qui n’a pas de précédent au Québec, et qui, nous l’espérons, fera tache d’huile», de préciser Daniel McMahon.

Selon lui, les démarches effectuées par les fondations de l’UQTR et du Cégep, visant à lever des fonds dans le secteur privé, vont bon train. «Nous avons 5 millions $ à aller chercher chez les partenaires privés et, d’après les engagements fermes qui sont déjà sur la table, je n’ai aucun doute que nous atteindrons notre objectif», a-t-il indiqué.

Est-ce réaliste de penser que le nouveau bâtiment sortira de terre en 2020? «Il nous le faut pour 2020», a tranché M. McMahon, se disant optimiste à l’effet que le processus sera accéléré dès la nomination du nouveau ministre de l’Éducation. Avec la pression exercée, s’il le faut, par les nombreux députés caquistes élus aux quatre coins de la Mauricie et du Centre-du-Québec lundi dernier.

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