Plus de peur que de mal pour une famille drummondvilloise

Plus de peur que de mal pour une famille drummondvilloise
Quelques jours avant l’ouragan Lane, la famille Mercier profitait paisiblement des beautés de Maui. (Photo : Gracieuseté de Sylvie Robitaille )

TÉMOIGNAGE. Le 20 août dernier, Sébastien Mercier et Marie-Pier Giroux-Dallaire partaient en vacances à Hawaï avec leur fils de 18 mois. Quelques heures après leur arrivée, ils apprennent que l’ouragan Lane, de catégorie 5 sur l’échelle Saffir-Simpson, se dirige vers l’archipel d’Hawaï.

Le jeune couple est arrivé à Maui et il loge dans un appartement loué grâce à l’application Airbnb lorsque les tourtereaux apprennent que l’ouragan Lane se dirige vers eux. « Au début, les habitants de Maui ne semblaient pas trop s’inquiéter. Nous qui sommes ici, au Québec, nous voulions immédiatement que Sébastien et Marie-Pier quittent leur logis pour se réfugier, car il se trouvait à seulement 100 mètres de la plage », raconte Sylvie Robitaille, la mère de Sébastien Mercier.

Les deux vacanciers se rendent dans un Walmart afin d’acheter quelques provisions et ils ont conscience que les habitants commencent à prendre la situation au sérieux : des réserves d’eau, des lampes de poche et de la nourriture en conserve se trouvent dans tous les paniers. Ils comprennent alors qu’ils devront se préparer au pire.

Se réfugier au plus vite

« Avec un bébé de 18 mois, ils ne pouvaient pas prendre de risque et rester dans leur appartement situé sur la plage », explique Mme Robitaille. Le couple prend la décision de trouver refuge dans une école que la Croix-Rouge prend en charge.

Dans la nuit du 24 août, des transformateurs électriques explosent et d’énormes feux se déclarent tout près de l’école où ils se trouvent. En pleine nuit, ils doivent donc quitter l’endroit, conduire au travers des feux et se diriger jusqu’à un deuxième refuge de la Croix-Rouge. « À la venue d’un ouragan, on s’attend à des inondations et à des glissements de terrain. Voilà que ce sont de gros feux qui menaçaient leur sécurité », souligne Mme Robitaille.

Le lendemain, une amie leur offre de se déplacer sur l’île d’Hawaï, l’ouragan étant déjà passé à cet endroit, dans la maison de son oncle. Ils prennent donc l’avion, malgré la tempête, et réussissent à trouver un peu de quiétude à Kona, sur l’île d’Hawaï.

Le calme après la tempête

Malgré beaucoup de peur et d’inquiétude, le couple poursuit présentement son voyage à Hawaï : « Ce matin, ils devaient prendre l’avion pour Kauai, d’où partira, le 2 septembre prochain, leur vol de retour vers le Québec. Ils avaient déjà un Airbnb et une voiture loués là-bas. En attendant, nous essayons de les laisser respirer pour qu’ils puissent profiter de leurs derniers moments de vacances. Nous avons très hâte de les retrouver», ajoute Sylvie Robitaille, toujours inquiète pour son fils et sa petite famille.

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