L’Express rapportait dans son édition du 4 juillet le bilan de La Maison des arts Desjardins 2017. Sa directrice générale, Marie-Pierre Simoneau, faisait état des résultats financiers plus que remarquables de cette organisme à but non lucratif. Représentations et taux d’occupation en hausse, une gestion équilibrée des sièges vendus ont contribué à clôturer l’exercice avec un surplus dans les six chiffres. Tous les citoyens se réjouiront du succès obtenu sur scène et dans l’administration des fonds publics.
Il est de bon aloi, dans toute présentation au terme d’un exercice financier, de faire part du plan de développement. Mme Simoneau nous informe que la Maison des arts atteint la limite de sa capacité. Malgré une mise à niveau majeure d’au plus 10 ans, voilà qu’elle n’a pas été conçu pour accueillir des spectacles de moindre envergure. Il faut donc songer à construire un second amphithéâtre de taille plus modeste. Le site de l’ancienne usine Fortissimo est dans la lorgnette des administrateurs.
Mon admiration pour la gestion de cette honorable institution s’arrête ici. Heureusement que la ville a retenu les services d’un visionnaire en M. Pierre Thibault. Il représente une police d’assurance citoyenne.
Pour le bénéfice du milieu artistique, je leur rappelle que la ville possède le Centrexpo Cogeco. Il peut se recroqueviller en autant de petites salles de cent sièges souhaitées. Il permettra de tirer profit de sa vocation multifonctionnelle, chérie par ses initiateurs. Cet immeuble mettra sans doute plusieurs années avant d’atteindre son plein potentiel. Spectacles et productions culturelles auront le mérite de contribuer à rentabiliser un investissement déjà réalisé. Ses huit cent espaces de stationnement éviteront également de duplicater ce type d’infrastructure au centre-ville.
Michel Lemay, Drummondville
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