DRUMMONDVILLE. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) fermera définitivement les portes de cinq de ses détachements au Québec le 13 juillet prochain, dont celui de Drummondville.
En plus du bureau de Drummondville, les détachements de Chicoutimi, Trois-Rivières, Saint-Jérôme et Rouyn-Noranda seront fermés.
Selon TVA, quelques policiers seront réaffectés dans d’autres installations au Québec.
La GRC justifie son choix par son désir de se concentrer sur ses véritables missions : la sécurité frontalière, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la criminalité de haut niveau.
Depuis 2017, le détachement de Drummondville faisait régulièrement l’objet de rumeurs de fermeture. Un employé avait même indiqué à L’Express qu’une réorganisation était à l’étude au sein de l’organisation.
«La police fédérale fait l’objet d’une étude pour l’ensemble du Canada. Il y a plusieurs scénarios de réorganisation qui sont étudiés. Aucune décision n’a encore été prise. Donc, nous sommes loin de pouvoir confirmer la fermeture de détachements au Québec», avait indiqué à cette époque Érique Gasse, un porte-parole et gendarme de la GRC.
«Pas un bon signal»
Invité à commenter cette fermeture, le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, s’est dit préoccupé par cette nouvelle.
«Nous venons tout juste d’être informés de la situation. Bien que le poste de la GRC chez nous était un poste qui disposait de peu de ressources, il n’en demeure pas moins préoccupant d’en apprendre la fermeture. Au cours des prochains jours, nous en mesurerons davantage les impacts, a-t-il fait savoir. La présence des organismes gouvernementaux est importante pour la vitalité des régions et leur reconnaissance. La décision d’aujourd’hui n’est donc définitivement pas un bon signal.»
Précisons que le bureau de la GRC est situé sur le boulevard Lemire. Il avait la responsabilité de couvrir l’ensemble du Centre-du-Québec.
