Un Drummondvillois développe une application pour aider les voyageurs

Un Drummondvillois développe une application pour aider les voyageurs
Samuel Gendron et Justine Blouin vivent à Bali

VOYAGE. Créer une sorte de coopérative internationale, par le biais d’une application mobile, qui pourrait aider les gens à voyager davantage et à sortir des sentiers battus : c’est le rêve pas si fou que ça du Drummondvillois Samuel Gendron et de sa copine, Justine Blouin, qui vivent en Indonésie depuis déjà quelques mois. 

Le projet de l’application BestFriend trotte dans la tête de Samuel Gendron depuis deux ans. «La grande majorité des gens que je connais veulent voyager mais s’en empêchent. Qu’on le veuille ou non, cela coûte de l’argent. Ça a toujours été mon rêve de voyager et de gagner des sous en même temps, explique celui qui vit à Bali, en Indonésie, depuis plusieurs mois déjà. Je n’étais pas trop sûr…»

«Je t’ai toujours dit que ça marcherait», taquine Justine Blouin, partie rejoindre son cher et tendre à Bali quelques mois après son déménagement.

Le but de cette application mobile : inciter les gens à voyager davantage en créant des revenus passifs. «Samuel a vu beaucoup de jeunes qui se sont ruinés à voyager, et c’est vraiment triste. On s’est dit, pourquoi ne pas utiliser la technologie pour aider les gens à avoir des revenus supplémentaires?», expose Justine Blouin.

Le fonctionnement de cette plateforme est plutôt simple et s’inspire de sites comme TripAdvisor, qui collecte des impressions de voyageurs sur des lieux et des établissements.

«Si tu entres dans un endroit que tu aimes bien, tu peux inviter le propriétaire à entrer dans le réseau BestFriend. Cela ne coûte rien, et cela peut permettre au commerçant de se faire connaître rapidement. Par la suite, le voyageur obtient 1 % des revenus de l’endroit sous forme de ristourne», précise Samuel Gendron. Pour le commerce, la ristourne équivaut à 10 %.

Selon les deux entrepreneurs, cela favoriserait l’économie locale et durable, en plus d’encourager les gens à sortir des sentiers battus.

Actuellement, l’application est en train d’être développée en Inde. Le coût : 15 000 $, plus les frais légaux qui accompagnent le lancement de ce genre de plateforme. Le couple s’est donc tourné vers une campagne de socio-financement sur Kickstarter pour les aider à démarrer pour de bon l’application. «Nous sommes chanceux de vivre en 2017 et d’avoir accès à une communauté aussi large que celle des voyageurs via Internet», a d’ailleurs commenté Samuel Gendron avec un petit sourire.

«Les voyages, ce sont l’école de la vie. C’est important que les gens continuent de le faire, et qu’on continue de s’entraider là-dedans. Le voyage, c’est aussi la solidarité», conclut le voyageur expérimenté qu’est Samuel Gendron d’un air convaincu.

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