Un pilote, trois classes : le record de Yan Bussière

Un pilote, trois classes : le record de Yan Bussière
Yan Bussière se prépare à battre un record en pilotant trois voitures dans autant de catégories distinctes lors du programme d’ouverture de l’Autodrome Drummond, samedi soir prochain. (Photo : Autodrome Drummond)

STOCK-CAR. Yan Bussière ne sera pas en action dans la catégorie Modifiés cette saison, mais il n’entend pas se tourner les pouces pour autant. Le promoteur de l’Autodrome Drummond se prépare à établir un record dans le milieu des courses de stock-car sur terre battue.

Lors du programme d’ouverture du circuit drummondvillois, ce samedi 11 mai, Yan Bussière sera en action dans trois classes différentes. Le pilote de 51 ans rivalisera avec ses adversaires dans les catégories Semi-pro open, Midget STR et Sportsman.

«J’ai souvent fait deux classes dans ma carrière, a raconté Yan Bussière dans une entrevue accordée à L’Express. Quand j’ai commencé en 2000, je coursais en Récents modèles et en Modifiés 358. Récemment, je l’ai fait avec mon Midget STR et en Modifiés. Mais trois classes, c’est une première! On a vérifié partout : c’est du jamais vu dans l’histoire de la terre battue. Ce sera un record qui va marquer l’histoire. Ça va faire jaser!»

Pour réaliser cet exploit, Yan Bussière n’a ménagé aucun effort à l’entraînement au cours des derniers mois.

Yan Bussière au volant de sa voiture Sportsman. (Photo : Danieil Mailhot)

«Je suis en forme comme jamais! Sinon, je ne pourrai pas faire ça à 51 ans. Je suis au top cardio et au top physique, comme quand j’avais gagné mon championnat en 2016. C’est pour ça que je suis prêt à relever ce défi», a exprimé le passionné de courses.

«Ce sera un programme assez chargé, d’autant plus que ce n’est pas un programme régulier de 32 tours chez les Sportsman, a-t-il poursuivi. Là, on va faire 75 tours sur le drapeau vert. Ça va être d’autant plus dur sur le physique.»

D’une voiture à l’autre, Yan Bussière devra composer avec un style de conduite totalement différent.

«Une voiture Sportman, ça se rapproche plus de mon Modifié que je suis habitué de conduire. C’est une voiture plus facile à conduire, parce qu’elle a une très bonne suspension et qu’il n’y a pas beaucoup de moteur. Le défi, c’est vraiment de faire 75 tours. Les drapeaux jaunes ne comptent pas quand il y a un arrêt en course. Finalement, ça peut durer 110 tours! C’est une course de longue haleine.»

Dans la catégorie Midget STR, les pilotes prendront part à une épreuve de 20 tours.

«C’est comme un petit motocross, a souligné Yan Bussière. C’est un moteur nerveux, plus facile à échapper. C’est plus dur à conduire. Quand je sors de là, je suis plus essoufflé que quand je sors de mon Modifié!»

Yan Bussière pilotera une voiture Midget STR. (Photo : Daniel Mailhot)

Lors de la récente soirée d’essais libres à l’Autodrome Drummond, Yan Bussière en a profité pour tester la voiture qu’il pilotera dans la catégorie Semi-pro open.

«Quand j’ai embarqué dedans, j’ai vu que j’étais rouillé! C’est une autre technique. Premièrement, je suis assis à gauche au lieu d’être assis au centre. C’est un autre système de conduite sur lequel mon cerveau doit s’enligner», a relaté le pilote-promoteur.

«C’est une grosse voiture, à la fois pesante et puissante. Ça a beaucoup de moteur, mais pas beaucoup de traction parce que ça n’a pas de pneus de course. Ça aussi, c’est complexe», a ajouté celui qui participera à six courses dans cette catégorie cette saison.

Notons que dans la classe Midget STR, Yan Bussière coursera contre son fils Xavié pour la toute première fois samedi soir. Le jeune homme de 17 ans fera ses débuts dans cette catégorie après avoir évolué dans la série Outlaw Kart ces dernières années.

Yan Bussière sera en action dans la catégorie Semi-pro open. (Photo : Daniel Mailhot)

«Il a encore des croûtes à manger, a lancé le paternel. Xavié a toujours été sur le mini-drome. Là, il tombe avec une vraie voiture sur la grosse piste. Une voiture Midget STR, ça a beaucoup plus de moteur qu’un kart. Les repères sont complètement différents sur la grosse piste, mais il m’a surpris quand il a pratiqué l’autre jour. Il apprivoise rapidement la voiture. En situation de course, ce sera complètement différent. Il sait qu’il va devoir apprendre et faire ses classes, mais je suis convaincu qu’il va avoir une belle progression.»

Lors de la récente soirée d’essais libres, pas moins de 140 pilotes ont pris d’assaut l’ovale drummondvillois.

«On n’avait jamais vu ça! Les classes sont en santé. Il y a un engouement des pilotes : il reste maintenant à voir la réponse des spectateurs. On sait qu’avec l’inflation, tout coûte plus cher. On a hâte de voir si les fans vont être au rendez-vous dans les estrades», a conclu Yan Bussière.

Les bolides de la classe Modifiés feront leur entrée à Drummondville le samedi 18 mai, dans le cadre de la série canadienne Side Panel. Composée de 16 programmes, dont plusieurs événements majeurs, la 73e saison de l’histoire de l’Autodrome Drummond se poursuivra jusqu’au 21 septembre.

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