Maisons mobiles à Saint-Germain : le maire veut mettre de l’ordre

Maisons mobiles à Saint-Germain : le maire veut mettre de l’ordre
Le parc de maisons mobiles de Saint-Germain a des problèmes de cadastrage.

Le maire Mario Van Doorn a bien l’intention de mettre de l’ordre dans la problématique du Parc de maisons mobiles de Saint-Germain et cela commencera par une rencontre avec les résidents concernés dès cette semaine.

Comme l’avait soulevé un article de L’Express il y a trois semaines, une lettre envoyée par le Service de l’urbanisme de la Municipalité a semé de l’inquiétude, spécifiant entre autres que la superficie des terrains n’était pas règlementaire pour avoir droit à un puits artésien. Mais, comme plusieurs l’ont confié, «on n’en veut pas de puits artésien».

C’est la distribution de l’eau potable qui semble à l’origine du problème puisqu’il s’agit d’un réseau privé. «Un réseau privé doit respecter des normes provinciales en termes de superficie et cela n’est pas géré par la Municipalité. Il y a des informations qu’il faut préciser dans cette histoire si on veut trouver une solution», de faire savoir le maire Mario Van Doorn.

«Je sais que les nouveaux cadastres ont relancé ce problème qui date de 30 ans et il y a des irrégularités à clarifier. Il y a des gens qui ont des difficultés à vendre parce que les cadastres ne sont pas à jour. Il faudra mettre de l’ordre dans tout ça et c’est pour cette raison qu’une rencontre est organisée cette semaine pour rencontrer ces résidents. Je veux les écouter, voir tous les détails de cette problématique et identifier une solution», a précisé le maire de Saint-Germain.

«Notre service d’aqueduc avec le propriétaire Guy Marcoux fonctionne très bien. Il est bien entretenu et nous n’avons jamais manqué d’eau en 40 ans», ont affirmé les citoyens rencontrés par le journal. Certains ont fait remarquer qu’ils ont obtenu toutes les autorisations nécessaires de la Municipalité pour rénover ou agrandir sur leur terrain et «c’est comme si tout cela n’était plus valable. Nous avons embauché des avocats pour valider nos informations sur nos droits de résidences et cela a coûté 11 000 $», a indiqué l’un d’eux.

Le Parc de maisons mobiles de Saint-Germain compte une quarantaine de propriétés. Une quinzaine de résidents sont propriétaires de leur terrain. Les autres sont locataires mais sont tout de même propriétaires de leur maison.

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