La période de questions réduite à une peau de chagrin (Tribune libre)

La période de questions réduite à une peau de chagrin (Tribune libre)
(Photo : Illustration, L'Express)

Chaque séance du conseil municipal m’intéresse. À titre de citoyenne, les sujets traités m’interpellent. En fait, les sujets et la manière de les traiter. Comment introduire un questionnement ou une préoccupation?

Un conseil municipal n’est-il qu’une séance d’information?

La controverse, les idées différentes, les façons différentes de voir ne devraient pas nous rebuter. Des dimensions nouvelles peuvent être soulevées, des échanges constructifs survenir.

Certains citoyens sont à l’aise de se présenter au micro; d’autres, sont présents et s’imprègnent du contenu.

D’autres encore pourraient profiter d’une tribune citoyenne pour un partage plus élaboré sur des sujets à étoffer.

Cependant, pour une très grande majorité de personnes, l’information transite par la diffusion électronique ou télévisuelle et L’Express. Des souvenirs vivaces de mon père suivant assidûment les séances du conseil municipal, de la période de la mairesse Ruest-Jutras, me restent en mémoire.

Je me demande bien comment on en est arrivé à réduire la période de questions citoyennes à une peau de chagrin.

Après ce qui ressemble parfois à un exercice appliqué de lecture.

Dommage et très «questionnable», cette personnalisation survenue lors du dernier conseil. Comment une personne élue peut-elle se permettre une attaque frontale personnelle aussi «mesquine»? 

Les préoccupations environnementales de Mme Théroux l’honorent.

À mon sens, il faut surtout y voir le souci de voir se développer dans notre ville, des conditions de vie saine pour nous et ceux qui suivront.

C’est l’occasion de réfléchir à la meilleure façon de desservir les citoyens pour le meilleur intérêt de tous. Pourquoi pas une première «tribune citoyenne» avec comme objectif de repenser l’interface avec le conseil municipal?

Monique Courchesne, citoyenne

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