TRANSPORT. Saint-Lucien pourra aller de l’avant avec la municipalisation des chemins privés du domaine des Bouleaux. La propriétaire a consenti à céder les rues et les citoyens ont en majorité donné leur accord au projet.
«Nous avons conclu une entente avec la propriétaire, il ne reste qu’à passer chez le notaire. En fait, dès qu’on saura où sont situées les bornes, on pourra acheter officiellement les rues», fait savoir Diane Bourgeois, mairesse de Saint-Lucien.
D’ailleurs, le conseil municipal a accordé, par voie de résolution le 13 septembre, un mandat pour l’arpentage des chemins.
De plus, depuis quelques semaines, la Municipalité travaille sur les plans et devis afin de lancer l’appel d’offres pour les travaux. Parallèlement à cette opération, les différentes discussions avec les propriétaires riverains de ces chemins sont commencées. D’ailleurs, les citoyens ont en majorité donné leur accord au projet en signant un document.
«Le directeur général est passé cette semaine faire signer un document», indique l’une des propriétaires, Melyssa Langis. C’est d’ailleurs celle-ci qui avait interpellé L’Express en mars dernier pour dénoncer une sérieuse problématique. On se souviendra que les citoyens affirmaient craindre pour leur santé et sécurité alors que la rue Thierry, qui est la voie d’accès principale au quartier, était devenue impraticable avec l’accumulation des précipitations et le dégel. Le sable s’était transformé en glaise. La rue était dans un très piteux état au point tel que les services d’urgence, l’autobus et les bennes à ordures et recyclage ne pouvaient plus emprunter la voie. Quotidiennement, des voitures s’enlisaient.
La rue Thierry est une voie privée. En 2019, la Municipalité, avec l’accord du propriétaire de la route et des citoyens, a adopté le règlement 2019-102 stipulant que la Municipalité est désignée à l’entretien d’hiver et d’été du chemin. L’épandage d’abat poussière y est inclus. Mais au printemps dernier, la propriétaire de la rue et la Municipalité se lançaient la balle parce qu’ils ne s’entendaient pas sur les termes «entretien» et «réparation».
Or, l’acquisition des chemins par la Municipalité viendra mettre un terme à cet imbroglio.
«Nous souhaitons [asphalter] si possible la côte (la première portion de la rue Thierry) avant l’hiver pour que l’on puisse l’entretenir comme il se doit et afin que les gens puissent circuler en toute sécurité», souligne Mme Bourgeois.
«On espère qu’ils auront le temps d’au moins faire les travaux de la côte pour éviter un scénario comme l’an passé! On craint un peu aussi pour les élections, car si un nouveau maire est élu et est contre le projet de municipalisation, ça peut faire avorter le projet», laisse entendre Mme Langis qui fait partie du comité de citoyens de ce quartier.
