TOURISME. Alors que la neige a brillé par son absence durant le temps des Fêtes, le Village illuminé Desjardins a tout de même tiré son épingle du jeu, en misant sur des activités originales et une animation bonifiée.
«Au niveau de l’achalandage, les gens ont été au rendez-vous. Il y avait un peu plus de visiteurs provenant de Drummondville. Cette année, les gens ont vraiment apprécié le côté ‘’animé’’ qu’on a mis de l’avant. On proposait une édition moins contemplative, plus participative. Il y avait plus d’animations comparées aux années passées. Les décors ont atteint un autre niveau», indique Stéfany Duguay, directrice des communications et du marketing au Village québécois d’antan.
Les visiteurs ont pris part à «La fantastique histoire de Noël», unissant leurs forces avec les personnages emblématiques des Fêtes pour empêcher Alcide Gronchon de gâcher Noël. «C’était une façon de guider les gens dans le village. En entrant sur le site, on leur confiait une mission. Ils pouvaient participer à une petite aventure à travers les maisons. Il y avait quelques défis», fait savoir Mme Duguay.
Soulignons que le Village québécois d’antan a fait appel aux services de Nicolas Camirand, à titre de consultant créatif. Le Drummondvillois a entre autres contribué à la réalisation de l’atelier de fabrication de jouets. «Son expertise a vraiment pu nous permettre d’offrir quelque chose de nouveau à nos visiteurs.»
Lors de la précédente édition, l’attraction touristique a dû composer avec le manque de main-d’œuvre. Cet hiver, environ 80 comédiens ont pris part au Village illuminé Desjardins. «C’est plus que l’année passée et les années auparavant. On a comblé tous nos postes, affirme Mme Duguay. Cette année, on a eu une équipe de comédiens qui prenaient leur rôle à cœur.»
Une ambiance festive régnait sur le site, malgré les températures douces et les précipitations de neige quasi inexistantes. Dès les premiers jours, un tapis blanc s’est déposé sur le sol du Village québécois d’antan. Les flocons ont rapidement fondu.
«Au niveau de la température, on a su assez tôt s’adapter. Il y a eu un petit peu de pluie, mais rien de dramatique. Les équipes qui étaient en place avaient de l’expérience, ce qui nous a permis d’être mieux préparés. Cette année, il n’y a pas eu de gros pépin ni de fermeture précipitée.»
Confrontée aux changements climatiques, l’industrie du tourisme est appelée à s’adapter. Le Village québécois d’antan n’y échappe pas. «On travaille avec ce qu’on contrôle. Il faut continuellement se renouveler pour ne pas dépendre des facteurs extérieurs comme la météo. Ça nous pousse à être meilleurs dans notre offre touristique. Chaque fois, on veut offrir une expérience merveilleuse et magique», mentionne la directrice des communications et du marketing.
Des nouveautés sont à venir. La deuxième phase du projet Entrez dans l’histoire se déploiera à la saison estivale, soit la balade nocturne. «C’est une nouvelle offre touristique qui va permettre aux gens de découvrir l’histoire en soirée. Ça va être complètement différent. Toujours dans l’esprit amusant et éducatif. On va en mettre plein les yeux. Ça va nous permettre de faire évoluer nos autres événements, comme le Village illuminé Desjardins et le Village hanté.»
«On a très hâte de dévoiler une belle programmation avec Moment Factory», ajoute-t-elle.
Notons que la tenue du Village sucré est à confirmer. L’édition printanière a été reportée à trois reprises.
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