«Je suis en amour avec le Challenger» – Hélène Pelletier

«Je suis en amour avec le Challenger» – Hélène Pelletier
Au terme d'un duel endiablé, l’Australien Li Tu a eu le dernier mot sur le Portugais Joao Sousa, vendredi soir, au Challenger Banque Nationale de Drummondville. (Photo : Robert Borris)

TENNIS. Les mordus de tennis ont eu droit à une véritable bataille de tranchées entre deux joueurs de calibre semblable, vendredi soir, au Challenger Banque Nationale de Drummondville.

Au terme d’un duel quart de finale endiablé et ponctué de quelques échanges spectaculaires, l’Australien Li Tu (271e raquette mondiale) a eu le dernier mot sur le Portugais Joao Sousa (267e rang au classement de l’ATP) en deux manches de 6-4 et 7-5. Sans pitié pour son adversaire de 34 ans, l’athlète de 27 ans a accédé à la demi-finale du tournoi drummondvillois. Ayant déjà atteint le 28e rang mondial en 2016, Sousa a perdu son sang-froid à quelques reprises durant ce match.

Hélène Pelletier s’est jointe à Anthony Caillé pour analyser le match entre Li Tu et Joao Sousa. (Photo : Robert Borris)

Observatrice attentive dans les gradins du centre de tennis intérieur René-Verrier, la présidente d’honneur de l’événement, Hélène Pelletier, s’est régalée du spectacle qui s’est déroulé sous ses yeux.

«C’était un match fascinant! Ce sont deux joueurs tellement réguliers. Ils bougent tellement bien sur une surface qui profite habituellement aux attaquants et aux gros serveurs. Là, on avait deux joueurs qui se débrouillaient tellement bien en fond de terrain. À 34 ans, Sousa est en fin de carrière. C’était parfois difficile pour lui, quand il jouait sur le coup droit de Tu, d’être capable d’aller chercher des points. Il aurait fallu qu’il ajoute quelques éléments à son jeu, en montant au filet ou en effectuant des amortis», a analysé la grande dame du tennis québécois.

L’experte du Réseau des sports a fait remarquer que Li Tu, tombeur du Québécois Alexis Galarneau 48 heures plus tôt, possède une certaine expérience du grand circuit.

«C’est un joueur qui fait un peu de tout : il est capable de garder la balle en jeu, il a une confiance en lui et il est animé d’un grand calme. Ça a fait de lui le meilleur des deux aujourd’hui. C’était un match très serré qui aurait pu tourner en deuxième manche, mais il est resté calme jusqu’au bout», a affirmé Hélène Pelletier.

Celle qui a été intronisée au Temple de la renommée du tennis québécois en 2000 n’a pas tari d’éloges envers les organisateurs du tournoi.

Joao Sousa. (Photo : Robert Borris)

«Je suis en amour avec le Challenger de Drummondville! Je trouve que l’organisation est absolument extraordinaire. Comme tout événement, il faut que la base soit très solide, pour que ça roule et que ça profite à tout le monde. C’est tellement complexe, un tournoi de tennis professionnel. Il y a des joueurs qu’il faut transporter depuis l’aéroport, il faut les loger, les nourrir et leur offrir des terrains d’entraînement. J’ai joué partout dans le monde, mais je n’ai jamais vu un aussi beau court central dans un tournoi de niveau Challenger. C’est franchement impressionnant», a-t-elle lancé.

La présidente d’honneur s’est également enthousiasmée en parlant de l’initiative qui permet à près de 1500 élèves des écoles primaires de la région d’assister gratuitement aux séances de jour pendant la semaine.

«Quelle belle éducation on leur offre! En voyant des sportifs de haut niveau s’arracher sur chacun des points pour essayer d’avoir une place dans cette vie de tennis, ça fait rêver les jeunes. Il n’y a rien de plus beau! Ça fait peut-être en sorte qu’ils vont vouloir s’adonner à ce sport, sachant qu’on a plusieurs Canadiens qui performent sur la scène internationale», a fait valoir Hélène Pelletier.

Li Tu. (Photo : Robert Borris)

Plus tôt dans la journée, le favori du tournoi, l’Allemand Dominik Koepfer, a été éliminé par la sixième tête de série, le Belge Zizou Bergs (6-4, 4-6 et 7-5).

«Les deux se sont livré des batailles de fond de terrain à n’en plus finir, a raconté le responsable des communications du Challenger, Bernard Gauthier. On a pu voir les deux joueurs y aller d’élans de joie et de frustration tout au long du match. C’est finalement le Belge qui a remporté ce match qui aura duré deux heures et vingt minutes. On espère le voir en pleine forme samedi, lui qui semblait boiter à sa sortie du terrain.»

L’Australien James Duckworth (deuxième favori) a pour sa part arraché la victoire au Britannique Ryan Peniston (cinquième favori) en trois manches (4-6, 6-3 et 6-4). Le Tchèque Michael Vrbensky a quant à lui remporté un match chaudement disputé face au Tunisien Aziz Dougaz (6-2, 3-6 et 6-4).

Notons qu’en début de soirée, le gestionnaire Alain Lambert a officiellement été intronisé au Cercle des bâtisseurs du tennis drummondvillois.

Samedi, la finale du double et les demi-finales en simple seront disputées à compter de 11 h. La finale du simple du huitième Challenger de Drummondville aura lieu dimanche, dès 11 h.

À voir ci-bas : une série de photos signées Robert Borris…

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