L’héritage d’Hugo St-Laurent

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
L’héritage d’Hugo St-Laurent
Marc Angers, Rob Langlois et François de Grandpré. (Photo : Caroline Demers)

MUSIQUE. François de Grandpré est responsable du département de musique du Collège Saint-Bernard depuis 20 ans. Il est aussi le nouveau membre du groupe de trad-pop Les fils du diable. Il prend en effet la relève de son ami Hugo St-Laurent, décédé il y a un mois, au sein de ce groupe qui a le vent dans les voiles.

Les fils du diable ont fait le lancement de leur deuxième album la semaine passée à Montréal. Marc Angers, Rob Langlois et Hugo St-Laurent l’ont composé ensemble. Malheureusement, Hugo St-Laurent a été emporté par le cancer à l’âge de 45 ans, quelques semaines avant la sortie officielle du disque.

Durant l’été, ce dernier a demandé à son ami François de Grandpré de le remplacer pour la tournée. «Je ne m’en allais pas du tout dans cette optique-là. Quand il m’en a parlé, ce n’était même pas un projet envisageable avec l’école. Je suis tout de même allé en Gaspésie en septembre et j’ai vraiment eu du plaisir avec les gars. À ce moment, c’était en espérant qu’Hugo revienne dans le band».

Ce n’est pas ce qui s’est déroulé. Durant leur tournée, ce sont plutôt les funérailles de leur ami qui ont eu lieu.

Puisque la chimie était là, Rob Langlois et Marc Angers ont demandé à François de Grandpré de se joindre à eux. «C’est vraiment toute une opportunité dans ma vie en ce moment. C’est un genre de trip sur un plateau d’argent, dans le sens que c’est un train qui est déjà pas mal en marche. Les gars roulent depuis un bout de temps déjà», dit-il. Il entend se consacrer à son travail durant l’année scolaire et partir en tournée cet été avec le groupe.

Les fils du diable, c’est assurément un groupe festif. M. de Grandpré est entré dans le trio «dans les bottines d’Hugo». Il y a encore un spectacle en décembre, puis ce sera un tout nouveau spectacle où le pianiste pourra montrer ses couleurs.

Le ciment entre les trois musiciens, c’est incontestablement Hugo St-Laurent, qui est toujours présent avec eux. «C’est une personne qui était extrêmement lumineuse. C’est ça qui nous unit encore. Humainement, il y a quelque chose qui dépasse la musique dans ce projet-là qui est bien spécial», affirme-t-il.

Marc Angers, Rob Langlois et François de Grandpré développent leurs liens et apprennent à se connaître. Les deux fondateurs lui laissent la place dont il a besoin, l’encouragent et aiment sa façon de jouer. «C’est juste du gros bonheur», s’exclame M. de Grandpré.

Avec des textes actuels et des mélodies assez pop pour tourner à la radio, Les fils du diable ont le vent en poupe. «En spectacle, ça brasse!», assure-t-il.

François de Grandpré a le sentiment de vivre quelque chose de plus grand que nature. «Je pense qu’on va faire beaucoup de bien. J’ai l’impression de poursuivre quelque chose de beau et qui a du sens. C’est super emballant sur tous les points : musicalement et humainement», conclut-il.

Les fils du diable seront en spectacle le 1er décembre à Kingsey Falls.

 

 

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