CULTURE. À l’occasion de la 17e édition, l’équipe du Festival de la poutine a concocté une programmation variée qui regroupe ses artistes préférés du moment. Ludovick Bourgeois, Daniel Bélanger, Galaxie et Karkwa fouleront l’une des deux scènes installées sur le site du centre Marcel-Dionne.
Mardi, les membres du comité organisateur ont levé le voile sur la programmation du rendez-vous musical drummondvillois. Il s’agit d’un moment fort. «C’est un peu comme révéler ce dont on travaille depuis un an. C’est un truc qu’on prépare à l’interne. Quand on le lance, c’est toujours excitant», mentionne le directeur général du Festival de la poutine, Simon Proulx.
Chacun des artistes a été sélectionné avec soin. Certains sont de grands noms; d’autres sont plutôt des découvertes. Un éventail de styles musicaux seront à l’honneur.
«Il y a beaucoup de coups de cœur. Il y a des choses que j’ai vraiment hâte de voir. Si je n’étais pas dans le festival, je viendrais faire un tour. C’est bon signe», fait savoir celui qui est également membre du groupe Les Trois Accords.
Un total de 18 concerts seront présentés sur les deux scènes situées dans le stationnement du centre Marcel-Dionne, du 22 au 24 août.
Jeudi, sur la grande scène, le public découvrira d’abord le trio montréalais Le Couleur qui offre de l’électropop. Fanny Bloom suivra avec une pop québécoise autant mélancolique qu’exaltée. Les nostalgiques seront heureux de terminer la soirée avec la tournée Les BB par Ludovick Bourgeois.
Sur la scène Hydro-Québec, ce sera la rappeuse Parazzar, révélation 2023-2024 de Radio-Canada, qui réchauffera la foule. Une rappeuse féministe aux textes engagés, Calamine, montera ensuite sur les planches. Tel qu’annoncé, le groupe Loud Lary Ajust présentera ensuite le spectacle 10e anniversaire du mythique album Blue Volvo.
Vendredi, le public fera connaissance avec l’autrice-compositrice-interprète folk Shaina Hayes qui apportera une brise légère et estivale. Une des rares apparitions du trio Le Roy, la Rose et le Lou(p) se fera sur la scène Loto-Québec.
Selon Simon Proulx, chaque spectacle réunissant Ariane Roy, Thierry Larose et Lou-Adriane Cassidy est un moment historique. «Ce sont trois artistes qui sont vraiment marquants actuellement dans leur carrière respective. Ce show représente une génération et une scène musicale au Québec», dit-il.
C’est la formation Les Trois Accords qui clôturera la soirée. Les membres du groupe troqueront leur chapeau d’organisateur pour celui d’artiste, à leur plus grand plaisir.
Ceux qui sont à la tête de l’événement adorent aller à la rencontre du public. «Quand on l’organise, on est en arrière. On est en contact avec les artistes, les bénévoles et quelques spectateurs. Ce n’est jamais aussi intense que lorsqu’on est sur la scène et qu’on est directement en contact avec tout le monde qui vient au festival. On peut carrément les voir et communiquer avec eux. C’est le summum. C’est là qu’on peut vivre le plus cette magie avec eux.»
Le rap sera encore à l’honneur sur la scène Hydro-Québec vendredi avec Aswell et Fredz, deux artistes qui remportent un succès remarquable sur le web et en tournée.
Samedi soir sur la grande scène, le quintette La Sécurité mettra de l’avant son penchant dance-punk lors d’un spectacle éclaté et rafraîchissant. Ce sera ensuite au tour de Karkwa, un groupe de rock alternatif qui retourne sous le feu des projecteurs après 12 ans d’absence.
L’incontournable Daniel Bélanger offrira la dernière représentation de cette 17e édition avec son spectacle Mercure en mai. «Ça fait environ 15 ans qu’il est venu au festival. C’est vraiment cool qu’il soit de retour. On ne compte plus ses hits», souligne Simon Proulx.
Les festivaliers verront la performance du duo DVTR sur la scène Hydro-Québec en début de soirée. Puis, ce sera la formation rock Galaxie qui fera découvrir son nouvel album À demain peut-être.
Un total de dix poutiniers prendront part à la fête. «J’ai une confiance aveugle envers Pierre-Luc (Boisvert) qui fait la sélection. Il essaie chaque année d’amener du nouveau, montrer des poutines qui viennent de partout et élever le niveau de qualité.»
Les festivaliers pourront déguster les plats de la cantine Le Pignon (Notre-Dame-du-Bon-Conseil), Poutine Cowboy (Sherbrooke), Mr. Méchoui (St-Boniface), La Braoule (Roxton Pond), Poutine Factory (St-Jérôme), La Patate à Lolo (Sainte-Sophie), Le Canard Échevelé (Sorel-Tracy), Chungchun (Montréal), Bacon Truck (Terrebonne) et Le Gras Dur (Terrebonne).
De plus, le Festival de la poutine poursuivra sa collaboration avec le CALACS La Passerelle. Un protocole d’intervention en matière d’agression sexuelle a été mis en place l’an dernier pour renforcer le sentiment de sécurité auprès des festivaliers.
La dernière édition du Festival de la poutine a été marquée par des spectacles marquants, dont celui des Cowboys Fringants. Avec deux soirées à guichets fermés, c’est une foule record de 31 000 personnes qui a foulé le site.
«L’année passée, on a vécu quelque chose d’unique dans l’histoire du festival. C’était très émouvant. Je ne pense pas qu’on va revivre ça. C’était important ce moment-là que les gens ont vécu avec les Cowboys. Le but n’est pas de reproduire ça. Le Festival de la poutine est une grosse fête qu’on organise. Pour moi, c’est un rassemblement de toute la communauté. C’est pour passer un bon moment. Chaque année, c’est ce qu’on espère faire», indique Simon Proulx.
Le passeport est disponible en prévente au coût de 51 $. Le prix régulier est 61 $. Il est également possible de se procurer des billets valides pour une journée seulement au coût de 42 $.
L’accès au site est gratuit pour les enfants de 12 ans et moins. Les passeports sont en vente dans les IGA de Drummondville, au Canadian Tire de Drummondville, au restaurant Le Roy Jucep et au festivaldelapoutine.com.
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