HOMMAGE. La Ville de Drummondville joint sa voix aux nombreux admirateurs des Cowboys fringants d’ici et d’ailleurs en rendant hommage à son chanteur, Karl Tremblay, dont le décès a été annoncé hier.
Pour ce faire, elle met en berne son drapeau devant l’hôtel de ville pour souligner l’apport inestimable du chanteur à la culture québécoise, lui qui est monté sur la scène du plus récent Festival de la poutine, en août dernier. D’ailleurs, rappelons qu’une mythique chanson du groupe s’intitule «En berne».
«Je garde un souvenir impérissable du concert que nous offraient Les Cowboys fringants au Festival de la poutine, cet été. Je suis émue d’avoir eu la chance d’entendre Karl Tremblay et sa gang chanter leurs plus grands succès, ici, à Drummondville, pour une dernière fois. La culture québécoise perd un de ses plus grands artistes», commente la mairesse Stéphanie Lacoste.
Ce qu’ils ont dit…
Depuis hier, les réactions des Drummondvillois fusent sur internet suite au décès de Karl Tremblay. En voici quelques-unes :
«Nous venons de perdre un frère. Un homme intègre, authentique, humain, rassembleur, simple et généreux. Le plus grand groupe Québécois de l’histoire perd sa voix. Le ciel à une étoile de plus pour faire la fête. Nos plus sincères pensées vont à la famille, aux amis et au groupe. Nous te chanterons haut et fort, cher Karl.» – Kaïn
«Ce soir, j’ai le vin triste… La nouvelle du départ de Karl Tremblay, cet artiste engagé dont les paroles ont toujours résonné en moi, m’a frappé de plein fouet. C’est comme revivre la perte de Gerry, Dédé… des âmes parties trop jeunes, en plein éclat de leur gloire. On a l’impression que le monde s’arrête, que le Québec vacille et qu’un avenir incertain se dessine sans la même musique engagée, sans cette importance cruciale. Pour me consoler, je regarde vers la relève, vers ces jeunes qui, tout comme Karl, chérissent le Québec, le chantent et l’aiment. Il est temps de leur accorder plus de place. Nous avons besoin d’artistes qui célèbrent cet amour pour le Québec, pour la langue française.» – Dominic Martin, ancien directeur de cabinet de la mairesse de Drummondville et directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec
«Karl est décédé, et c’est une grande perte pour la culture québécoise. Un morceau de notre patrimoine culturel nous quitte. Faisons-lui honneur maintenant en nous attaquant pour de vrai à la crise climatique et mettons le progrès social à l’avant plan. Les Cowboys Fringants ont innové avec leur Musique pour faire changer les choses : innovons et rendons leur honneur maintenant en nommant le constat d’échec quant à la protection de l’environnement et trouvons à notre tour des solutions innovantes, avant qu’il ne nous reste toutes et tous que 8 secondes à vivre…» – Mathieu Audet, président de l’équipe de baseball du Brock Nutrite Lambert
Même si on a pu lui dire tout notre amour, toute notre reconnaissance pour le souffle et la beauté qu’il a apportés à la musique québécoise, même si on s’y attendait un peu, on redoutait ce moment…
Ce soir, c’est le Québec qui pleure.
Merci Karl 🤍⚜️ https://t.co/sWjh2yv50l— Martin Champoux (@martchampoux) November 15, 2023
L’humoriste Laurent Paquin, qui a longtemps vécu à Wickham, a rendu hommage à Karl Tremblay en reprenant la chanson Tant qu’on aura de l’amour au ukulélé.
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