Une première phase complétée pour les Emprises vivantes

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Par Louis-Philippe Samson
Une première phase complétée pour les Emprises vivantes
Maintenant que la première phase de plantation du projet d’emprise vivante est complétée, le CRECQ planifie la restauration d’un milieu humide qui se fera ces prochaines années. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ENVIRONNEMENT. Lancée au courant de l’été, la première phase de plantation de végétaux de l’emprise d’Hydro-Québec entre les boulevards Saint-Joseph et Mercure est maintenant complétée.

Ces travaux, du projet Emprises vivantes de la société d’État, ont été réalisés dans l’objectif de recréer des habitats naturels entre les rues Bégin et de Laval. L’organisme souhaite y voir s’établir des oiseaux champêtres, dont la population est en déclin.

«À l’heure actuel, quelqu’un qui se rend sur le site ne remarquera peut-être pas les plantations, a signalé Andréanne Blais, directrice générale du CRECQ. On est dans une période d’enracinement pour les plantes. Cependant, au printemps et à l’été prochain, elles vont se déployer plus en hauteur.»

Le CRECQ souhaite maintenant circonscrire des sentiers de marche. Ceux-ci seront sur surface gazonnée pour le moment. La Ville de Drummondville a la responsabilité de réaliser le plan structuré de ces pistes avant qu’elles ne soient balisées et surfacées de façon permanente. «Nous allons aussi installer des panneaux d’informations le long des sentiers», a ajouté Mme Blais.

Deuxième phase

L’équipe travaille actuellement sur la planification de la seconde phase qui consistera à restaurer un milieu humide. L’aide d’une firme spécialisée a été demandée afin de rédiger le plan de restauration. «Nous allons déposer ce plan à un programme de subvention. Nous espérons pouvoir réaliser les travaux à l’été 2024», a indiqué la directrice générale.

L’impact de ces travaux ne sera visible que dans cinq ans environ, prévient-elle Andréanne Blais. Il s’agit donc d’un travail de longue haleine pour le CRECQ. «Nous n’avons pas remarqué de différence dans les inventaires que nous avons faits jusqu’à maintenant», a précisé la biologiste de formation.

Par ailleurs, certains citoyens devront changer leurs habitudes. Depuis que les travaux ont été accomplis, des traces de passages de voitures ont été remarquées sur le terrain de l’emprise. «Puisque nous venons restreindre ce droit de passage, il y a une acclimatation qui doit être faite de la part des citoyens. Nous retravaillons l’identification des délimitations des sentiers. Nous observons également la réaction du voisinage avant de déterminer les modifications à apporter», a dit Mme Blais.

Puisque le projet Emprises vivantes se déroule sur des terrains qui sont la propriété d’Hydro-Québec, chaque étape doit être approuvée par la société d’État. La phase de l’aménagement de sentiers devrait donc être faite d’ici deux ans.

 

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