COMMUNAUTÉ. Le pavillon Cascades du Centre Normand-Léveillé (CNL) avait grand besoin de rénovations pour améliorer son accessibilité. L’École d’entrepreneurship de Beauce (EEB) a offert de les réaliser et de financer les travaux.
En effet, les 24 entrepreneurs composant la 22e cohorte de l’EEB devaient choisir un projet communautaire, et c’est le CNL qui a été sélectionné. Les travaux ont débuté le 25 septembre.
La rampe d’accès du pavillon sera revue pour adoucir la pente, et un toit sera ajouté au-dessus de celle-ci. L’accessibilité est très importante à cet endroit. «C’est là que les participants vont le plus. On y trouve le gymnase et une salle où l’on fait les activités s’il pleut, donc, c’était essentiel qu’ils puissent y avoir accès comme il faut», a expliqué Kim Martineau, directrice générale du CNL. Auparavant, une pente existait, mais elle était tellement abrupte qu’elle donnait du fil à retordre, même pour un accompagnateur qui pousse un fauteuil roulant. La rampe étant à découvert, elle devenait glacée l’hiver, ce qui constituait un enjeu de sécurité.
«Nous sommes vraiment privilégiés qu’ils aient sélectionné le Centre. Ce sont des rénovations de 300 000 $. On n’aurait pas pu payer ça. On était énervés quand on a su qu’on avait été choisis», s’est exclamée Mme Martineau. Les travaux devraient être terminés à la mi-novembre.
L’école d’entrepreneurship de Beauce
L’EEB propose un partage d’apprentissages entre chefs d’entreprise. Des mentors utilisent leur expérience pour que les mentorés y puisent des exemples concrets de bonnes pratiques entrepreneuriales. «L’EEB, ça aide beaucoup la personne, et pas juste au niveau des habiletés. C’est de venir réfléchir à l’humain derrière l’entrepreneur», a affirmé Christian Cabana, de Grandmont et Fils ltée, seul entrepreneur du Centre-du-Québec dans le groupe.
La cohorte en est à sa deuxième et dernière année de formation à l’EEB. «Les travaux qui sont réalisés au CNL sont faits dans le cadre d’un défi communautaire. Ça fait partie du cursus qu’on a à faire. Pour le fondateur de l’EEB, Marc Dutil, du Groupe CANAM, c’est très important l’implication dans la communauté», a-t-il expliqué.
Les 24 entrepreneurs du groupe ont fait un appel de candidatures dans leur région respective. Parmi les demandes reçues, il y avait le CNL, qui a finalement été choisi.
«Un des enjeux qu’on a, c’est que les travaux doivent être réalisés à même le site pendant que le CNL continue d’opérer. C’est pour ça que les travaux ont été commencés à l’automne, pour laisser passer la période des camps d’été. Il faut aussi que le site demeure sécuritaire pendant les travaux, avec des jeunes qui ont beaucoup d’intérêt pour les machines», a conclu M. Cabana.
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