Du Nevada au Manitoba pour Loïc Morin

Du Nevada au Manitoba pour Loïc Morin
Loïc Morin a été embauché par le Blizzard de la Nation crie d’Opaskwayak, une équipe évoluant dans la Ligue junior A du Manitoba. (Photo : Thunderbirds de Las Vegas)

HOCKEY. Après deux saisons passées dans le désert du Nevada, Loïc Morin met le cap sur le froid mordant du Manitoba.

Dernièrement, le jeune gardien originaire de Drummondville a été recruté par le Blizzard de la Nation crie d’Opaskwayak. Cette équipe évolue dans la Ligue de hockey junior A du Manitoba. Au cours des deux dernières années, le produit des Cascades et du Canimex a porté les couleurs des Thunderbirds de Las Vegas, dans la United States Premier Hockey League (USPHL).

«J’avais quelques options aux États-Unis pour la saison prochaine, mais c’était surtout dans des équipes d’expansion ou en reconstruction. Je cherchais vraiment à aller jouer dans une équipe compétitive. À 19 ans, je veux gagner. Je veux me prouver. C’est l’opportunité que je vais avoir chez le Blizzard», a raconté Loïc Morin.

Éventuellement, Loïc Morin vise de faire le saut dans le réseau universitaire américain (NCAA) ou son équivalent canadien (U Sports).

«Au Manitoba, je vais aussi avoir beaucoup de visibilité. C’est une ligue qui a permis à plusieurs joueurs d’être recrutés dans les rangs universitaires. Ça va m’ouvrir des portes tant du côté des États-Unis que du Canada», a expliqué Loïc Morin, en remerciant l’entraîneur drummondvillois Pierre Bergeron, dont le réseau de contacts dans le milieu du hockey s’étend du Canada à la France.

Loïc Morin. (Photo : USPHL)

Chez le Blizzard, Loïc Morin devrait partager le filet avec le vétéran Jack Osmond. L’Albertain de 20 ans a été acquis dans une transaction durant la saison morte.

«Sans avoir un gardien numéro un clairement établi, l’équipe va avoir deux gardiens qui vont se battre tout au long de la saison. Peut-être qu’au bout de l’année, il va y avoir un numéro un, mais pendant la saison, on devrait voir de l’action de façon assez égale», a indiqué Loïc Morin.

«Le Blizzard est une équipe plutôt axée sur la défensive. Pour un gardien, c’est attirant», a ajouté celui qui sera dirigé par l’entraîneur-chef québécois Éric Labrosse.

Ne possédant pas la stature la plus imposante, Loïc Morin se décrit comme un gardien ultra-rapide et ultra-technique. «Je me bats pour chaque rondelle. J’essaie de ne jamais être battu. Comme je ne suis pas le plus grand, je n’ai pas le choix. Je suis vraiment très compétitif», a affirmé celui qui poursuivra ses études à distance afin d’obtenir son grade 12.

La saison dernière, Loïc Morin s’est imposé parmi les meilleurs portiers de la USPHL grâce à une moyenne de buts alloués de 3,21 et un taux d’efficacité de 0,919 %. Auteur de 12 victoires en 21 décisions (12-7-2), le Drummondvillois a été nommé au sein de l’équipe d’étoiles de la division Pacifique.

«Ce n’est pas tout le monde qui a la chance de vivre l’expérience de Vegas. J’ai apprécié mes deux années là-bas au plus haut point. J’ai rencontré des personnes incroyables. Je n’échangerais ça pour rien au monde», a lancé Loïc Morin, qui a également fait des arrêts à Jonquière et à Sorel-Tracy plus tôt dans sa carrière.

En séries éliminatoires, Loïc Morin a aidé les Thundebirds à vaincre les Monsters de Fresno en finale de la division Pacifique. Son équipe a ensuite participé au championnat national de la USPHL, à Utica, dans l’État de New York.

«On était l’équipe la plus jeune du tournoi. On avait beaucoup de joueurs de 17 et de 18 ans tandis que nos adversaires avaient beaucoup de joueurs de 19 et de 20 ans», a souligné Loïc Morin.

Basé à Le Pas, une petite ville située près de la frontière de la Saskatchewan, le Blizzard a remporté cinq championnats des séries éliminatoires consécutifs entre 1999 et 2003. En 2015-2016, la formation manitobaine a fait confiance à un autre gardien originaire de la région, à savoir Émilien Boily, de Durham-Sud.

En plus de Loïc Morin, le Blizzard a récemment embauché le défenseur québécois de 20 ans Émilien Charron. Ce dernier est le frère de l’ex-attaquant des Voltigeurs, Édouard Charron.

Loïc Morin et Émilien Charron s’envoleront vers Winnipeg le 28 août. Un trajet en voiture de 625 kilomètres les attend ensuite avant de débarquer à Le Pas. Après avoir disputé quelques matchs hors-concours, le Blizzard amorcera sa saison régulière le 23 septembre.

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