Pénurie d’enseignants : une vingtaine de postes à combler au CSSDC

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Par Emmanuelle LeBlond
Pénurie d’enseignants : une vingtaine de postes à combler au CSSDC
Centre de services scolaire des Chênes. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Alors que la rentrée scolaire arrive à grands pas, environ 25 postes ou contrats de remplacement en enseignement sont toujours à combler au Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC).

Les champs d’enseignement où les besoins sont les plus importants sont ceux de l’adaptation scolaire, l’anglais au primaire ainsi que les mathématiques et les sciences au secondaire. «La situation évolue très rapidement. On est pas mal confiant que chaque classe sera pourvue d’un enseignant à la rentrée scolaire. On a pratiquement complété notre processus au préscolaire et au primaire», fait savoir Daniel Dumaine, directeur du service des ressources humaines au CSSDC.

D’ici les prochains jours, l’équipe du service des ressources humaines concentrera ses efforts sur le recrutement de personnel. «On relance des gens qu’on a déjà contactés. On sollicite de nouvelles candidatures. On rencontre ceux qui ont un intérêt. On a des entrevues qui sont prévues au courant de la semaine prochaine. On a contacté plusieurs membres du personnel comme les retraités. On rencontre aussi des gens qui n’ont pas de brevet en enseignement pour les contrats de remplacement», indique-t-il, en précisant que le centre de services scolaire procède à des embauches tous les jours.

Règle générale, la situation est semblable à la dernière rentrée scolaire. «On est légèrement en avance. C’est positif», soutient M. Dumaine.

Le directeur du service des ressources humaines a toutefois des inquiétudes quant à l’année à venir. «À la rentrée, tout le monde est en poste. Au cours de l’année, il y a tout le temps des situations qui font en sorte que les besoins augmentent, comme des enseignantes qui s’absentent en raison de congé de maternité. Il y a des absences en raison de maladie. Ça met de la pression sur la suppléance et sur les contrats de remplacement.»

La banque d’enseignants suppléants est mince, affirme-t-il. «Dans toutes les spécialités, la situation est quand même précaire. Il n’y a pas une tonne de gens disponible. Ce sont souvent des gens qui travaillent déjà. Ils donnent un coup de main lorsqu’ils ont des périodes ou des journées libres.»

En ce sens, le CSSDC travaille en collaboration avec les universités. «Par exemple, on a plusieurs étudiants qui sont en quatrième année d’études. Ils font leur stage en emploi. On a plusieurs enseignants qu’on a réussi à recruter de cette façon», informe-t-il.

Le recrutement d’enseignants qualifiés à l’international fait aussi partie des pistes explorées. Des démarches ont été entamées à ce niveau.

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