HOCKEY. Les choses changent vite dans le hockey junior.
Engagé par Philippe Boucher il y a quelques semaines à peine pour diriger les Voltigeurs, Éric Bélanger a vu son complice de longue date abandonner ses fonctions de directeur général pour des raisons de santé. L’entraîneur-chef de la formation drummondvilloise n’a pas caché avoir difficilement encaissé ce choc.
«Ce n’est pas l’fun, parce que l’une des raisons pour lesquelles je suis venu ici, c’est Phil, a exprimé Éric Bélanger après la victoire contre les Eagles, jeudi soir, au centre Marcel-Dionne. Il m’a démontré de la confiance en m’amenant chez les Voltigeurs. Mais au-delà de l’homme de hockey, c’est un ami en premier. Dans les dix derniers jours, je sentais qu’il avait de la misère avec ça. Il voulait penser à lui.»
Victime d’une commotion cérébrale en chutant sur la glace au début du mois de janvier, Philippe Boucher en ressent toujours des symptômes à ce jour. Cet épisode l’a amené à réfléchir sur son avenir dans le hockey junior.
«On s’est parlé. On a pleuré, a raconté Éric Bélanger. Ça me fait vraiment de la peine. Ce que je souhaite, c’est qu’il soit bien avec sa décision et qu’il pense à lui. Le message que j’ai transmis à nos joueurs, c’est que sa décision n’est pas reliée à notre position actuelle au classement. Philippe aimait son équipe. Il aimait les joueurs qu’il a amenés ici. Mais il s’est mis en premier.»
La relation entre Philippe Boucher et Éric Bélanger remonte au début des années 2000, alors qu’ils évoluaient avec les Kings de Los Angeles. Les deux hommes sont toujours demeurés de proches alliés au fil du temps.
«Comme joueurs de hockey, on a toujours mis le pied dans le plancher. Aujourd’hui, Phil a décidé de penser à lui. J’espère que sa santé va bien aller», a conclu le successeur de Steve Hartley.
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