SANTÉ. Novembre est le mois de la prévention du radon, ce gaz cancérigène, inodore, incolore et sans saveur qui peut s’accumuler à l’intérieur d’un domicile.
Le radon peut entraîner des risques pour la santé. Le fait d’en respirer durant plusieurs années peut entraîner un cancer du poumon. En fait, l’exposition à long terme constitue la première cause de ce type de cancer chez les non-fumeurs. Au Québec, de 10 à 16 % des décès par cancer du poumon seraient attribuables à ce gaz sournois.
Qui plus est, le radon provient de la dégradation naturelle de l’uranium dans le sol. Il peut s’infiltrer par les fissures et les ouvertures des fondations d’une habitation.
Ainsi, la Direction de la santé publique et responsabilité populationnelle du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) recommande à tous les propriétaires de résidence de mesurer la concentration de radon dans leur domicile afin de savoir s’ils y sont exposés et prévoir des moyens de protéger leur santé et celle de tous les occupants.
Comment déceler le radon?
La seule façon de savoir s’il y a présence de radon dans une demeure est d’effectuer un test à l’aide d’un dosimètre. Cet instrument est disponible chez CAA-Québec, auprès de l’Association pulmonaire du Québec ou dans certaines quincailleries. La mesure de ce gaz doit se faire préférablement pour une période d’au moins trois mois durant l’hiver. Sa concentration sera plus élevée dans les pièces les plus basses et moins ventilées comme le sous-sol. (CGM)
Pour connaître le seuil acceptable de concentration de radon dans une résidence et pour plus d’information sur le sujet, visiter le site web du CIUSSS ou celui de Québec.ca.
