«Comme si on avait passé un été sans hockey» -Michel Periard

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Par Louis-Philippe Samson
«Comme si on avait passé un été sans hockey» -Michel Periard
(Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Deux mois. C’est le temps qu’a duré la pause pendant laquelle les parties de hockey ne pouvaient avoir lieu au Québec.

C’est donc sans surprise que l’entraîneur-chef du Canimex des moins de 17 ans (M17) espoirs, Michel Periard, a accueilli la nouvelle de la reprise avec beaucoup d’entrain. Ses joueurs sont tout autant soulagés de pouvoir recommencer la compétition, eux qui avaient pu reprendre les entraînements sur glace à la mi-janvier.

«Tout le monde est content de cette nouvelle. On dirait même que les joueurs n’y croient pas encore. Ils attendent peut-être que ça commence pour vrai pour le réaliser. Avec tout ce qui s’est passé, on a arrêté de se faire des promesses. Lorsque ça recommencera, on sera heureux», a souligné le coach.

D’ailleurs, l’équipe a dû travailler fort pour retrouver la forme pour les matchs. «Personnellement, je voulais qu’on revienne à la base et pratiquer les acquis qu’on avait et être certain que rien n’a été oublié. Après deux mois, c’est comme si on avait passé un été sans hockey. C’est important de rafraichir la mémoire des jeunes avant de poursuivre leurs apprentissages pour passer au prochain niveau», a indiqué Periard.

Michel Periard. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Les entraînements n’ont pas toujours été faciles depuis la reprise du mois dernier. Autant les joueurs que les entraîneurs devaient se présenter sur la glace en portant le masque. «C’était différent. C’est plus difficile de pousser les jeunes au maximum avec les masques. Même pour les entraîneurs, il faut parler plus fort pour être bien compris. C’était une adaptation, mais les jeunes ont été incroyables de ce côté-là. Tout le monde suivait les règles», a fait savoir l’entraîneur de 42 ans.

L’équipe d’entraîneurs avait recommandé des exercices à faire à la maison aux joueurs durant l’arrêt. Ils ont, malgré tout, repris les séances sur glace avec des entraînements intenses pour que les joueurs retrouvent le plus rapidement leur bonne forme physique.

Fin de saison chargée

Le premier match du Canimex sera disputé le 18 février face aux Grenadiers du Lac Saint-Louis. Il s’agira du premier duel d’une série de trois en autant de jours. Le calendrier de la fin de saison s’annonce tout aussi chargé en raison du grand nombre de parties à reprendre.

«Il va y avoir beaucoup de hockey qui va se jouer dans les prochains mois. C’est un beau problème de jouer plus que pas assez. Les jeunes auront une bonne fatigue et c’est bien correct ainsi», a élaboré l’entraîneur-chef.

À ce propos, il reste encore un match à replacer dans le calendrier du Canimex. Avec tout le retard accumulé, la fin de saison et les séries éliminatoires pourraient s’amorcer plus tard qu’à l’habitude. La dernière partie du Canimex est programmée pour le 3 avril à l’heure actuelle.

«Il y a encore des choses qui doivent être confirmées à propos des séries et de la coupe Dodge. Une chose est certaine, les jeunes de tous les niveaux veulent avoir une coupe Dodge. Ils adorent ce dernier tournoi qui couronne la meilleure équipe de la saison. Je sais que les comités organisateurs travaillent très fort pour y arriver», a ajouté Michel Periard.

Le Canimex sera de retour en action à Drummondville le dimanche 20 février alors que les Gaulois du Richelieu seront les visiteurs à l’Olympia Yvan-Cournoyer. L’équipe occupe actuellement le septième rang du classement du M17 espoir de la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ).

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