La Résidence Saint-Cyrille ferme ses portes

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Par Lise Tremblay
La Résidence Saint-Cyrille ferme ses portes
La résidence pour personnes âgées de Saint-Cyrille-de-Wendover. (Photo : Lise Tremblay)

AÎNÉS. Fondée en 1992, la résidence pour personnes âgées de Saint-Cyrille-de-Wendover fermera ses portes le 10 décembre prochain.

Le propriétaire de la résidence, Patrice Bouvette, a récemment informé le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec de cette décision.

«Le propriétaire a pris soin d’expliquer son choix aux résidents et leur famille mercredi matin. De notre côté, nos efforts sont tournés vers les communications aux résidents et aux familles et le soutien et l’accompagnement de ceux-ci», a indiqué Julie Michaud, agente d’information au Service des communications du CIUSSS MCQ.

Soulignons que la résidence, située sur la rue Saint-Laurent à Saint-Cyrille-de-Wendover, avait une capacité maximale de 33 chambres. Elle accueillait une clientèle autonome et semi-autonome, mais ces derniers mois, elle requerrait davantage de soins, selon ce que L’Express a pu apprendre. En ce moment, 13 personnes âgées y vivent.

«Nous tenons à mentionner que la résidence Saint-Cyrille travaille en collaboration avec le CIUSSS MCQ. Malgré qu’un déménagement soit toujours déstabilisant, le soutien des équipes vise à mettre des mesures qui atténuent ce changement pour une personne âgée. À la suite de l’annonce par le propriétaire, nos intervenants sociaux du CLSC ont ainsi effectué des rencontres en personne avec les résidents et familles ou proches désignés pour les soutenir dans ce changement», a ajouté Mme Michaud.

Les aînés qui vivent au sein de cette résidence devront opter au cours des prochains jours pour un nouveau milieu de vie.

Rappelons qu’en août dernier, la Résidence Saint-Cyrille-de-Wendover a été pointée du doigt alors qu’un processus de transfert de propriété était en cours. Le propriétaire de l’entreprise, Patrice Bouvette, avait alors confié la gestion de l’établissement à deux infirmières de Montréal, Vanessa Zimeu et Geneviève Kouakou. Celles-ci avaient embauché une Ivoirienne sans papier laquelle avait décrié la surcharge de travail qu’elle subissait. Celle-ci avait également fait valoir à quel point la pénurie de main-d’œuvre affectait l’équipe de soins.

Le transfert de l’entreprise n’ayant finalement pas eu lieu, la résidence fermera donc ses portes après 29 ans. Neuf employés y travaillaient.

Au moment d’écrire ces lignes, Patrice Bouvette n’avait pas retourné nos appels.

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