NATIONAL. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé une série d’allégements entre autres dans les restaurants et les bars et les écoles secondaires, entrant en vigueur à compter du 15 novembre.
Concernant les restaurants et les bars, il sera possible de danser. Les clients ne seront plus obligés de rester assis à leur table. Les activités de karaoké sont également possibles. Le chanteur doit être à deux mètres de la foule ou porter un masque.
«Ces nouvelles règles s’appliquent aux casinos et aux maisons de jeu. Le masque et le passeport vaccinal demeurent obligatoires dans ces endroits», a précisé M. Dubé, mardi, en conférence de presse. Notons que la tenue d’un registre n’est plus obligatoire.
Les personnes qui assistent à des congrès, conférences, spectacles, festivals et événements ont aussi l’autorisation d’être debout, sans avoir de place assignée. «Dans les événements où le passeport vaccinal sera demandé, il n’y aura pas de limite de capacité», a mentionné M. Dubé.
À propos des gyms, la distanciation sociale de deux mètres est levée. Du côté des écoles secondaires, le masque peut être retiré en classe. Le port du masque demeurera toutefois obligatoire lors des déplacements dans l’école, dans les aires communes et dans le transport scolaire.
La consigne qui privilégie le télétravail prend fin.
Sports hivernaux
M. Dubé a également amené des précisions quant aux mesures sanitaires qui s’appliquent aux sports hivernaux extérieurs, comme le hockey, les glissades intérieures et le ski de fond. «Le passeport vaccinal n’est pas exigé. Les participants devront garder une distance d’un mètre et le couvre-visage devra être porté à l’intérieur, par exemple dans les chalets ou les aires de restauration», a-t-il soutenu.
La situation est différente pour les sports dont les usagers utilisent un remonte-pente. «Le passeport vaccinal sera exigé. Le couvre-visage devra être porté dans les télécabines. Les foulards et les cache-cou seront acceptés comme couvre-visage.»
Le ministre de la Santé et des Services sociaux a souligné que ces allégements sont possibles, car la situation épidémiologique est sous contrôle. Ce dernier poursuit en disant que la prudence est de mise.
«Le virus continue de circuler. On regarde attentivement les hospitalisations. Même s’il y a 15 à 20 personnes qui entrent dans les hôpitaux et dans les soins intensifs, on a réussi à avoir une stabilité. Je veux d’ailleurs remercier le personnel de la santé qui fait un job extraordinaire», a-t-il terminé.
