Fin de saison abrupte pour Édouard Cournoyer

Fin de saison abrupte pour Édouard Cournoyer
Édouard Cournoyer a subi une fracture du péroné lors du match de lundi soir, au Centre Vidéotron. (Photo : Jonathan Roy/LHJMQ)

HOCKEY. La saison d’Édouard Cournoyer a pris fin de manière abrupte, lundi soir, au Centre Vidéotron. Le défenseur de Saint-Majorique-de-Grantham a été victime d’une fracture à la jambe droite.

Cette malchance est survenue dès les premiers instants de la rencontre entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi, lorsque Cournoyer a tenté de mettre Dawson Mercer en échec le long de la rampe. L’arrière de 18 ans a subi une vilaine chute, se cassant le péroné et possiblement la cheville. Il devrait être opéré dès mercredi.

«C’était un jeu anodin. Je patinais de reculons, j’ai fait un croisement arrière et mon patin a piqué dans une craque dans la glace. Ma jambe a tordu et j’ai entendu le bruit quand je suis tombé dessus», a raconté Cournoyer, joint mardi entre deux rendez-vous en radiographie.

Dawson Mercer et Édouard Cournoyer. (Photo : Jonathan Roy/LHJMQ)

Pour Cournoyer, la déception est d’autant plus vive que les Remparts ont été éliminés en trois parties à la suite du revers de 5-1 encaissé lundi soir. Les Saguenéens ont ainsi atteint la demi-finale de la LHJMQ.

«Il faut donner le crédit à Chicoutimi. Leur équipe est vraiment à maturité. Ils ont plus d’expérience que nous. Ils ont su capitaliser sur leurs chances quand on commettait des erreurs. Contre Drummondville, on réussissait à s’en sortir, mais contre Chicoutimi, ils nous faisaient mal chaque fois», s’est dit d’avis Cournoyer.

L’ex-Voltigeur Dawson Mercer fait partie des vétérans qui ont causé la perte des Remparts dans cette série. En six parties éliminatoires, l’attaquant de 19 ans revendique 13 points, dont six buts.

«Mercer a été le meilleur joueur sur la patinoire dans cette série. Il est complet tant offensivement que défensivement. Chaque fois qu’il est sur la glace, il représente une menace. C’est tout un joueur de hockey», a lancé Cournoyer au sujet de l’espoir des Devils du New Jersey.

Un avenir prometteur

Malgré tout, le numéro 49 des Remparts s’est dit fier de ses coéquipiers, qui ont dû s’astreindre à une quarantaine en raison d’une éclosion avant le début des séries éliminatoires. L’avenir s’annonce prometteur pour la troupe de Patrick Roy, qui pourrait d’ailleurs recevoir le tournoi de la coupe Memorial en 2022.

«Notre slogan, c’est de ne jamais lâcher, peu importe ce qui arrive. Peu importe le pointage, on a continué à travailler. On a tout donné durant cette série-là. On a aussi beaucoup appris là-dedans», a exprimé Cournoyer.

Édouard Cournoyer. (Photo : Jonathan Roy/LHJMQ)

«C’était une année difficile, mais il y a beaucoup de positif à retenir, a-t-il ajouté. À travers toute l’adversité des derniers mois, on a grandi. On avait déjà le talent, mais on a maintenant plus d’expérience. L’avenir est super beau pour notre équipe. Tous les gars ont déjà hâte à la saison prochaine.»

Arborant un titre d’adjoint au capitaine cette saison, Édouard Cournoyer fera sans doute partie des candidats à la succession du capitaine Thomas Caron. L’attaquant de 20 ans a vu son stage junior se terminer lundi soir.

«Ce serait un honneur, mais je ne pense pas à ça pour le moment. Être assistant ou capitaine, ça reste une lettre sur un chandail. Tu n’as pas nécessairement besoin de ça pour être un leader dans la chambre. Peu importe la situation, mon rôle va rester le même. Je vais continuer à donner l’exemple aux jeunes», a affirmé le produit des Cantonniers de Magog et des Sénateurs du Collège Saint-Bernard.

Si tout se déroule sans anicroche, la convalescence de Cournoyer devrait durer de six à huit semaines. Le défenseur sera donc de retour sur ses patins quelques semaines avant le début du camp d’entraînement des Remparts.

«Je vais continuer d’aller au gym, même si j’ai une botte ou un plâtre. C’est mon activité favorite pendant l’été! Je ne pense pas que ça va me ralentir dans ma progression», a conclu celui qui s’entraîne à l’Institut du guerrier de Drummondville.

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