Diminution drastique du tonnage reçu à l’écocentre

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Diminution drastique du tonnage reçu à l’écocentre
Écocentre. (Photo : Archives, Ghyslain Bergeron)

ENVIRONNEMENT. L’écocentre enregistre, pour la période de janvier à avril 2020, des chiffres nettement inférieurs à ceux de la même période l’année passée.

Précisément, on y note 5209 visites comparativement à 8852 pour la même période en 2019, une diminution de 41 %.

De surcroît, plus de 617 tonnes métriques de matières ont été acheminées à l’écocentre, soit 438 de moins pour ces mêmes mois en 2019.

Selon le rapport du comité de gestion des matières résiduelles de la MRC de Drummond, ces diminutions du nombre de visiteurs et de la quantité de matières reçues résultent de la fermeture temporaire de l’écocentre du 17 mars au 27 avril, en raison de la pandémie.

Lors de la dernière séance du conseil de la MRC de Drummond la semaine dernière, le comité a également présenté le bilan des activités de l’écocentre pour 2019.

Les installations de la rue Saint-Roch Sud a reçu 7200 tonnes métriques de matières en 2019 comparativement à 7077 l’année précédente. Une augmentation de près de 2 %.

On observe également une légère hausse du nombre de visites en 2019. Plus de 51 700 visiteurs ont été enregistrés alors qu’il y en a eu 49 612 en 2018.

Deuxième écocentre

Par ailleurs, il y a un peu plus d’un an, la MRC de Drummond a amorcé une réflexion sur la nécessité d’ouvrir un deuxième écocentre. Une étude avait été demandée afin de connaître les besoins.

«C’est en étude à savoir si on met un écocentre plus proche des autres municipalités ou si celui-ci convient. Il y a quand même des coûts reliés à un deuxième écocentre», avait alors indiqué Anick Verville, la coordonnatrice en gestion des matières résiduelles à la MRC de Drummond.

Questionné sur l’évolution de ce dossier, Jean Dufresne, conseiller en communication à la MRC, a affirmé qu’il n’y a pas eu de «discussions plus approfondies sur ce point au cours des derniers mois au sein du comité de gestion des matières résiduelles. Le processus de révision du PGMR, qui se mettra en branle sous peu, sera l’occasion de poursuivre la réflexion à ce sujet».

À lire également : Drummondville souhaite détourner les gros rebuts de l’enfouissement

Partager cet article