Des chevaux… comme à la belle époque

Des chevaux… comme à la belle époque
Les chevaux du VQA sont traités aux petits oignons. Un vétérinaire et un forgeron les visitent régulièrement. Puis, il y a toute une équipe pour prendre soin d’eux. (Photo : Ghyslain Bergeron) (Photo : Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Le Village québécois d’antan (VQA) s’évertue à plonger leurs visiteurs dans un village typique datant du début des années 1900. La mise en scène ne pouvait donc pas prendre vie sans que des chevaux fassent partie du décor. Portrait de Bill, Ben, Plume, Tony, Bob et Léon. 

Deux chevaux belges et quatre percherons mangent leur foin sans se soucier du photographe de L’Express Magazine qui tente de capturer le meilleur cliché d’eux. L’enclos qui les entoure ne semble pas non plus les préoccuper : ils ont de l’espace pour dégourdir leurs grosses pattes et pour se rouler dans la neige. Dans ce décor féérique hivernal, Bill, Ben, Plume, Tony, Bob et Léon ont tout le temps devant eux.

«On veut être le plus authentique possible et donner un vrai aperçu de la vie de l’époque. La force de travail principal, c’était les chevaux. Tout le monde en possédait un, que ce soit pour cultiver les champs, transporter le bois ou pour se déplacer au village. Pour le VQA, c’était un incontournable d’en avoir sur le site», explique Catherine Landry, chef des communications et du marketing par intérim.

L’hiver, les chevaux relaxent. Le temps des sucres annonce pour eux le retour au travail. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Lorsque la saison froide est confortablement installée, les six chevaux profitent d’une période de repos. Leur journée se résume à manger du foin — près de 35 livres de foin chacun quotidiennement —, à arpenter leur enclos et regarder passer les fondeurs en arrière-pays. Malgré leur apparence puissante, les bêtes sont dociles comme des agneaux.

Quand le temps des sucres débute, Bill, Ben, Plume, Tony, Bob et Léon se réjouissent : les érables qui coulent annoncent qu’ils recommenceront bientôt à travailler. Et l’été, ils ont la responsabilité de transporter en calèche les visiteurs du VQA. Les chevaux prennent leur travail au sérieux.

«Ils aiment ça forcer. En fait, ils sont comme nous. Quand on ne bouge pas, on ankylose. On le voit, lorsque le Village sucré arrive et que les cochers les attèlent, ils deviennent énervés et fringants», explique Serge Rajotte, directeur de l’entretien au VQA.

Ce sont les deux cochers du VQA qui s’occupent des chevaux. «Ils les soignent, les brossent et les lavent tous les matins, les jours d’été. Les cochers ont aussi la tâche de les dresser et de conduire la calèche remplie de visiteurs», souligne M. Rajotte.

Anecdote

Bill, Ben, Plume, Tony, Bob et Léon ne sont pas toujours sages. Serge Rajotte a déjà eu quelques petits pépins avec eux. «Même si ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé, parfois ils se sauvent et partent se promener dans le village. Au final, ils reviennent toujours à la ferme… pour la nourriture évidemment», raconte-t-il.

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