Les Cascades champions : «Les gars se sont levés»

Les Cascades champions : «Les gars se sont levés»
Les Cascades de Drummond/Bois-Francs ont été couronnés champions du 38e Tournoi international de hockey bantam de Sherbrooke. (Photo : gracieuseté Agence Photobanque)

HOCKEY. Les joueurs des Cascades élites ont le don d’élever leur jeu d’un cran dans les moments corsés. Les représentants de la région Drummond/Bois-Francs ont été couronnés champions dans la catégorie bantam AAA relève lors du 38e Tournoi international de hockey bantam de Sherbrooke.

En finale de cette compétition, dimanche, au complexe sportif Thibault GM, la formation centricoise a signé un gain de 3-0 sur les Seigneurs des Mille-Îles. Anthony Côté, Félix Gagnon et Félix Villeneuve ont marqué les buts des vainqueurs. Justin Roux a obtenu le jeu blanc.

«C’était une méchante belle fin de semaine, s’est exclamé l’entraîneur-chef des Cascades, le Drummondvillois Samuel Faille. Présentement, l’équipe joue avec beaucoup de confiance. C’est un gros travail d’équipe qui nous a permis de gagner ce tournoi. Nos gardiens ont été excellents, nos défenseurs ont fait une job exceptionnelle et on a marqué quelques gros buts en avantage numérique.»

En demi-finale, plus tôt dans la journée, les Cascades étaient difficilement venus à bout des Dynamiques du collège Charles-Lemoyne 3-2 en tirs de barrage. «Dans ce match, on s’est mis à jouer sur les talons après avoir pris les devants 2-0. Ce n’était plus notre équipe : on jouait pour ne pas accorder de but. Ça a permis à nos adversaires de créer l’égalité 2-2 en fin de match. En prolongation et en fusillade, nos joueurs se sont levés» a expliqué Samuel Faille.

Au chapitre individuel, Thomas Gagnon a dominé les pointeurs du tournoi avec une récolte de 11 points, dont cinq buts. Devant le filet, Émile Beaunoyer et Justin Roux ont enfilé de solides performances.

En six matchs en sol sherbrookois, les Cascades ont dominé leurs adversaires 23-6 au chapitre des buts. L’équipe n’a subi qu’une seule défaite, un revers de 2-1 contre le Vert et Or de l’école Fadette dans le second duel, avant de rebondir avec un triomphe de 9-1 sur les Sélects du Nord.

«Cette défaite contre Saint-Hyacinthe a été un vrai wake-up call pour nous. On a joué un de nos pires matchs de l’année, mais d’un autre côté, ça nous a donné un chemin plus facile pour le reste du tournoi.»

La saison dernière, ce groupe de joueurs a d’ailleurs atteint la finale de deux tournois dans la catégorie pee-wee AAA. D’ici la fin de la saison, les protégés de Samuel Faille disputeront trois autres compétitions à travers le Québec. «C’est vraiment une équipe de tournois. Les gars ont l’habitude de se lever dans les gros matchs», a souligné Samuel Faille.

Une machine offensive

En saison régulière, les Cascades n’ont subi que deux revers en 12 matchs jusqu’à maintenant, obtenant six victoires et quatre verdicts nuls. Les Centricois occupent le deuxième rang au classement général parmi les 27 équipes du volet bantam AAA relève de la Ligue de hockey d’excellence du Québec (LHEQ).

«Depuis que je suis là, c’est la première saison qu’il y a autant de parité dans cette ligue. De la première à la 20e position, n’importe qui peut battre n’importe qui. Les matchs sont très difficiles à gagner. Ça se décide souvent par un ou deux buts. Nos jeunes sont à l’aise dans ces gros matchs. Ils jouent du gros hockey», a exprimé Samuel Faille.

En attaque, William Léonard, Olivier Lemieux et Félix Villeneuve font partie des dix meilleurs pointeurs parmi la relève du bantam AAA. «On est une équipe très axée sur l’offensive. On ne cherche pas à fermer le jeu : au contraire, nos défenseurs appuient beaucoup l’attaque. Ce qui nous donne l’occasion de nous porter en offensive, c’est qu’on a deux gardiens ultras solides. Quand il y a des revirements, on sait que notre gardien est là pour fermer la porte», a expliqué Samuel Faille.

Le printemps prochain, toutes les équipes du circuit participeront au tournoi de la coupe Dodge. «Gagner cette coupe, ce qu’on vise depuis le premier jour de la saison. Comme il n’y a pas de séries, les 30 matchs de la saison régulière ne veulent strictement rien dire, mais rendu à la coupe Dodge, ce sera do or die. C’est un gros challenge qui nous attend, mais on va être prêts pour ça.»

Ayant brièvement porté les couleurs des Voltigeurs de Drummondville et des Tigres de Victoriaville entre 2006 et 2008, Samuel Faille pratique le métier d’entraîneur depuis maintenant quatre ans.

«J’adore le coaching. C’est le plus beau métier du monde. J’aime le sentiment de gagner, mais j’aime avant tout le challenge de développer des joueurs. C’est une fierté de les voir atteindre le midget AAA ou la LHJMQ dans les années suivantes», a confié l’ex-attaquant de 30 ans, qui se décrit comme un coach émotif.

«En arrière du banc, je bouge beaucoup. Je multiplie les encouragements et les conseils. Dans les pratiques, je suis beaucoup plus calme. C’est là que je prends le temps d’enseigner les choses aux joueurs», a conclu Samuel Faille.

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