Des coureurs défient la Forêt Drummond pendant 12 h

Des coureurs défient la Forêt Drummond pendant 12 h
«Défie le sentier!» avait lieu ce vendredi et samedi dans le secteur du centre d’interprétation La Plaine, en plein cœur de la forêt Drummond, à Saint-Majorique. (Photo : Erika Aubin)

COURSE. La traditionnelle course «Défie le sentier!» comportait une nouveauté cette année : une épreuve de 12 h en pleine nuit. À compter de 21 h vendredi soir, et ce jusqu’au lendemain matin, 27 participants ont pris part à la course au cœur de la Forêt Drummond, qui était plongée dans la noirceur.

«Tous ceux qui ont commencé le défi hier l’ont fait jusqu’au bout», lance fièrement Frédéric Ouellet, coorganisateur de l’événement sportif. Les participants devaient courir le plus de boucles possible en 12 h. Chaque boucle était d’une longueur de huit kilomètres.

«Les gens ont apprécié l’épreuve et ils demandent à ce qu’elle revienne l’an prochain. On peut immédiatement confirmer qu’il y aura une deuxième édition», souligne M. Ouellet. Malgré la fatigue et les muscles endoloris, les coureurs ont relevé avec succès le défi. Ils étaient tous fiers de leur performance.

«Même les plus expérimentés ont trouvé notre parcours assez challengeant. Il y a beaucoup de difficultés techniques, par exemple à cause des racines, des arbres et de la noirceur», ajoute-t-il.

Le plus grand nombre de kilomètres parcourus en une demi-journée est de 56 chez les femmes et 88 chez les hommes.

Michel Lessard est la grand gagnant à l’épreuve de 12h de «Défie le sentier!». (Photo : Erika Aubin)

«Les compétiteurs étaient très rapides. À la fin, je voulais arrêter… mais je ne pouvais pas, car on était trois coureurs ex æquo», raconte Michel Lessard, le grand gagnant du défi de 12 h.

Ce dernier est un habitué de la course en sentier; il a déjà participé, entre autres, à une épreuve de 171 kilomètres, en montagne, sur le continent européen.

«En Europe, c’était un peu plus long qu’ici. La course m’avait pris 40 heures. «Défie le sentier!» est une version locale. Le parcours est tout de même très technique à cause des racines et des souches. La seule chose, c’est qu’il n’y a pas de dénivelé contrairement à bien des endroits», explique celui qui a couru pas moins de 88 kilomètres dans la nuit de vendredi à samedi.

Questionné à savoir quelles sont les motivations qui le poussent à relever des défis de la sorte, Michel Lessard raconte : «Ça défoule. C’est vraiment un exutoire pour moi. Ça me vide l’esprit et je me sens bien après. Je prends des engagements envers moi-même et je m’arrange pour les compléter».

Un engouement pour la course en sentier

Le comité organisateur le ressent, il y a un certain engouement pour la course en sentier à Drummondville. Et la Forêt Drummond, avec ses grands arbres, semble l’endroit tout indiqué pour pratiquer cette discipline.

«On pense qu’il y a beaucoup plus de gens qui pourraient être intéressés par notre événement. On travaille fort pour en faire la promotion. Avant tout, c’est une course d’initiative», explique Frédéric Ouellet.

Rappelons que «Défie le sentier!» propose aussi des parcours en forêt qui varie entre un et dix kilomètres.

«La course en sentier se fait en nature et sur un terrain accidenté. Il y a une petite difficulté de plus comparativement à courir sur un chemin plat. Puisque «Défie le sentier!» se déroule à l’automne, les coureurs sont heureux d’aller à l’extérieur pour profiter de la température et des couleurs», conclut M. Ouellet.

De nombreux coureurs ont défié la forêt Drummond. (Photo Erika Aubin)
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