Opération policière sur la rue Pelletier : un homme est accusé

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Par Frederic Marcoux
Opération policière sur la rue Pelletier : un homme est accusé
Philippe Lauzon-Proulx. (Photo : Ghyslain Bergeron)

JUSTICE. Philippe Lauzon-Proulx a comparu, vendredi, au palais de justice. Son chef d’accusation fait suite à la vaste opération policière qui a été déployée sur la rue Pelletier, le 6 juin dernier, à Drummondville.

Lauzon-Proulx, un Drummondvillois âgé de 19 ans, est accusé d’avoir eu une arme en sa possession en vue de commettre une infraction. Rappelons que les policiers ont bouclé le secteur de la rue Pelletier, avant de procéder à son arrestation le 6 juin dernier.

Un confinement barricadé avait été alors décrété à l’école secondaire Jean-Raimbault et au centre de formation Paul-Rousseau. Plusieurs élèves ont ainsi vécu des heures d’angoisse.

Sur le terrain, un groupe d’adolescents avait indiqué à L’Express que Philippe Lauzon-Proulx les a approchés, puisqu’il recherchait un individu en particulier.

«Il nous a dit : ”connaissez-vous [cette personne]. Je viens le tirer… “», ont exprimé les adolescents qui ont précisé que l’arme semblait fausse.

Philippe Lauzon-Proulx

L’enquête tend à démontrer que l’accusé ciblait une personne précise, et non les étudiants ni le personnel des établissements scolaires. Les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation de deux autres personnes, le 6 juin, dans le cadre de cette enquête. Ces dernières comparaîtront ultérieurement.

«Le diable frappe à ma porte»

Sur la page Facebook de Philippe Lauzon-Proulx, en guise d’introduction, il est inscrit dans la langue de Shakespeare : «C’est difficile quand on se rend compte que le mal en nous revient. Le diable frappe à ma porte».

Vendredi, la Couronne s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé. Le dossier de ce dernier reviendra au Palais de justice de Drummondville, le 11 juin prochain, pour l’étape de l’enquête caution, a signalé son avocat, Me Jasmin Laperle.

Le code criminel du Canada indique sur internet que quiconque commet cette infraction est passible d’un maximum de dix ans d’emprisonnement.

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