Le nombre d’écoles en milieu défavorisé augmente à Drummondville

Le nombre d’écoles en milieu défavorisé augmente à Drummondville
La CSDC fait face à de nouveaux défis vu le manque de locaux. (Photo : Archives)

ÉDUCATION. Le nombre d’écoles considérées comme défavorisées est passé d’un à huit sur le territoire de la Commission scolaire des Chênes (CSDC), selon le calcul d’indice de milieu socio-économique (IMSE).

«Il y a quelques semaines, nous avons appris que huit écoles de la CSDC, dont six à Drummondville, sont dans un milieu défavorisé. Avant, il n’y en avait qu’une», a décrit Mario Bélisle, directeur adjoint du service des ressources éducatives aux jeunes.

«L’IMSE est calculé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) et il s’appuie sur deux critères : la proportion des familles avec enfants dont la mère n’a pas de diplôme et la proportion de ménages dont les parents n’étaient pas à l’emploi lors du dernier recensement canadien en 2016. Les indices de différentes écoles sont regroupées sur un rang décile, 10 étant le milieu le plus défavorisé», a expliqué Lucien Maltais, directeur général de la CSDC.

Au sein de la CSDC, c’est le nombre d’écoles qui atteint les rangs 9 et 10 qui a augmenté sérieusement.

Lorsqu’une école est considérée comme défavorisée, le nombre maximum d’élèves pour une classe est de 20. Le but du MEES est de réduire le risque de décrochage scolaire. «Certains groupes au primaire ont jusqu’à 26 élèves et ils devront diminuer à 20. Évidemment, cela va faire en sorte que nous aurons besoin de nouveaux locaux et professeurs. Deux ressources qui se font rares dans le contexte actuel», a souligné M. Bélisle.

Selon un calcul préliminaire, 18 classes supplémentaires seront nécessaires. Elles s’ajoutent aux 44 locaux déjà manquants, portant ainsi le total à 56.

«Nous ne savons pas encore si les critères d’écoles en milieu défavorisé seront en application en septembre prochain, mais nous travaillons comme si c’était le cas. Nous n’attendons pas de savoir si le gouvernement nous imposera de diminuer le nombre d’élèves par classe en 2019 ou plus tard. Notre planification immédiate nous évitera de sérieux problèmes», a ajouté M. Bélisle.

Ce dernier a réitéré la possibilité d’installer des unités mobiles adjacentes aux écoles comme solutions temporaires pour pallier le manque de locaux dans certaines institutions scolaires.

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