«Pas de secteur problématique dans la région», selon la SQ

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Par Frederic Marcoux
«Pas de secteur problématique dans la région», selon la SQ
Aurélie Guindon. (Photo : Photo d'archives, Ghyslain Bergeron)

DOSSIER. Impossible d’identifier un endroit où les policiers doivent intervenir davantage à Drummondville pour des infractions à caractère sexuelles, selon la Sûreté du Québec (SQ).

«D’une règle générale, concernant la prostitition, ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas pire qu’ailleurs sur le territoire de la MRC de Drummond, mais je ne peux pas fournir de statistiques à cet effet-là», signale la porte-parole de la SQ, Aurélie Guindon.

Cette dernière précise que la nature des infractions peut varier, de sorte qu’il est difficile d’observer quelconque tendance à Drummondville.

«Il n’y a pas un secteur qui est reconnu pour être problématique dans la région comme ça peut être le cas pour une rue à Montréal où c’est une problématique qui est connue», précise Aurélie Guindon.

En 2012, le Conseil du statut de la femme a révélé que 42 millions de personnes dans le monde se prostitueraient et que 80% d’entre elles auraient commencé avant l’âge de 18 ans. À noter que 5 à 20% des prostituées travailleraient dans la rue.

(NOTE DE LA RÉDACTION) L’Express présente aujourd’hui un dossier sur l’industrie du sexe, un univers bien présent à Drummondville, mais qui nous apparaît fort discret voire invisible. Des gens de la région qui travaillent ou – qui ont travaillé – dans ce secteur méconnu de la communauté ont accepté de briser le silence.

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