Pospisil a livré la marchandise

Pospisil a livré la marchandise
Première tête de série, Vasek Pospisil a livré la marchandise à son match de premier tour mercredi soir. (Photo : gracieuseté du Challenger Banque Nationale de Drummondville - Jean-Samuel Gauthier)

TENNIS. Il l’avait dit en débarquant au Challenger Banque Nationale de Drummondville : «Je suis venu ici pour gagner». À n’en pas douter, Vasek Pospisil était prêt. Devant une foule record de 564 spectateurs, mercredi soir, au centre de tennis intérieur René-Verrier, le Canadien a été solide d’un bout à l’autre de son duel face au Croate Ante Pavic, qu’il a battu en deux manches de 7-5 et 6-3.

Les deux géants de 6 pieds et 5 pouces se sont livré un duel de serveurs, durant lequel plusieurs missiles voyageant à des vitesses dépassant les 200 km/h ont été enregistrés. Pavic, très solide en retour de service, a forcé Pospisil à jouer du tennis de qualité, même si l’écart au classement de l’ATP entre les deux joueurs était de plus de 200 places.

À l’issue de sa victoire, le Canadien a avoué avoir senti la nervosité d’entrée de jeu, précisant que la foule lui avait procuré une énergie positive : «Chaque match est très difficile. Heureusement, la foule a été super et m’a aidé à devenir plus confortable. Je me sens comme chez moi maintenant», d’insister le premier favori du tournoi, que les Drummondvillois ont adopté instantanément.

Le 75e joueur mondial foulera à nouveau le court central jeudi soir, alors qu’il affrontera le Sud-Africain Nicolaas Scholtz vers 18 h 30. Ce dernier a franchi le premier tour en battant le jeune Benjamin Sigouin, 18 ans, en trois manches de 6-1, 2-6 et 6-4.

Vasek Pospisil (Photo : gracieuseté du Challenger Banque Nationale de Drummondville – Jean-Samuel Gauthier)

Dans le deuxième match de la soirée, le vétéran de 33 ans Frank Dancevic a eu le dessus sur son jeune, mais coriace compatriote de 18 ans, Jack Mingjie Lin, en des manches de 7-5 et 6-1.

La journée de mercredi aura été bonne pour les têtes de série du Challenger, alors que les quatre joueurs classés parmi les huit premiers favoris de cette quatrième édition ont mérité leur laissez-passer pour le deuxième tour, certains plus difficilement que d’autres.

C’est le cas, entre autres, de l’Américain Denis Kudla, 169e raquette mondiale et cinquième favori en simple, qui a eu besoin de trois manches (1-6, 6-3 et 6-4) pour vaincre le Français Antoine Escoffier, un joueur issu des qualifications. Escoffier peut quitter la tête haute, lui qui a justement écarté du tableau le finaliste de 2016, Edward Corrie, pour mériter cet affrontement.

Un autre qui ne l’a pas eu trop facile est l’Américain Evan King, établi comme septième favori du Challenger, qui en a eu plein les bras face à l’Autrichien Aleksandar Vukic. Le gaucher du pays de l’Oncle Sam a finalement eu le dernier mot par des pointages de 7-6 et 6-4 dans un duel âprement disputé sur le court no 1.

Sensiblement la même histoire pour le deuxième favori, Henri Laaksonen, qui a sué lui aussi face à un qualifié, le Colombien Alejandro Gomez. Le Suisse a mis tout ce qui lui restait dans le réservoir pour montrer la porte de sortie au coriace Gomez par des manches de 6-4 et 7-5.

Pour sa part, le Canadien Brayden Schnur s’est imposé sur le Polonais Michal Przsiezny. Établi huitième favori au Challenger drummondvillois, Schnur n’a eu besoin que de deux manches de 7-6 (3) et 6-2 pour passer à Go, lui qui aura comme adversaire en deuxième ronde l’Américain Christian Harrison.

L’autre Canadien, Samuel Monette, a pris deux manches lui aussi (6-3 et 6-4) pour se payer le Sud-Africain Ruan Roelofse. Les chances du gaucher canadien de poursuivre sa route à Drummondville semblent bonnes puisqu’il se mesurera à l’Américain J.C. Aragone, un joueur apparaissant au tableau en vertu de son statut de «lucky loser».

La journée de jeudi sera à nouveau fort chargée au centre René-Verrier, alors que 12 matchs de deuxième tour (en simple et en double) sont à l’affiche. Outre la deuxième sortie de Vasek Pospisil, on surveillera notamment les Canadiens Brayden Schnur, Filip Peliwo, Frank Dancevic et Samuel Monette, qui seront tous en action. Le contingent canadien est donc au plus fort de la lutte.

En terminant, mentionnons que le gouvernement du Québec, par l’entremise du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, a annoncé mercredi une aide financière de 25 000 $ pour l’organisation du Challenger de Drummondville. (JH)

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