Un conte musical sur l’amour et l’écologie

Un conte musical sur l’amour et l’écologie
La distribution du conte musical Elfie (Photo : Josyane Cloutier)

C’est en échangeant avec ses deux petites-filles de 9 et 7 ans que Louise Huneault a eu envie d’écrire un conte musical qui mêlerait amour, écologie et pardon.

Après deux ans de dur labeur, le conte musical Elfie, qui raconte la rencontre entre elfes et humains, sera présenté sur la scène de la salle Georges-Dor à 14h le 25 février prochain.

«J’ai été inspirée par le dessin de ma petite-fille Marion, et j’ai eu envie de raconter cette histoire», raconte Louise Huneault. Leeann, 7 ans, a aussi fait figure de co-auteure.

Le conte se veut une réflexion sur la surconsommation. C’est pour cette raison que tous les costumes et une bonne partie des décors sont fabriqués avec des matériaux recyclés.

«Je suis déjà comme ça, de nature. J’ai beaucoup de difficulté à jeter des choses qui peuvent encore être utiles. J’ai simplement transposé cette vision dans Elfie. Courir les friperies, ce n’est pas pire que d’aller au centre commercial», estime la productrice avec un sourire. Elle précise que c’est également une bonne façon d’économiser : le prix d’une robe pour Elfie tourne autour de 22 $ alors que, neuve, le coût peut facilement grimper à 500 $, d’après Mme Huneault. La couturière Jacqueline Houde a réalisé tous les costumes.

La distribution, qui regroupe 10 comédiens, chanteurs, musiciens et narrateurs, est principalement composée d’étudiants en musique au Cégep de Drummondville. Pour Karelle Leclair, qui personnifie l’Eau, il s’agira d’une première expérience sur scène hors d’un contexte scolaire. «C’est un spectacle pour enfants, alors ça me sort de ma zone de confort. Je mets un petit orteil dans ce monde», exprime-t-elle.

Seulement deux jeunes hommes font partie de la troupe. «Pour moi, c’est une bonne façon d’acquérir de l’expérience de scène. Ça ne change rien», assure Francis Martel-Filteau, qui incarne le Feu.

Pour Louise Huneault, donner une chance à la relève est très important, si bien que tous les profits amassés iront directement, à parts égales, dans les poches des comédiens et des musiciens. «Ce n’est pas toujours facile de pouvoir suivre des cours de perfectionnement avec un budget d’étudiant, et encore moins de se faire un nom dans l’industrie. Un instrument de musique, ce n’est pas gratuit non plus… C’est un projet au cours duquel je souhaite les aider à développer leur autonomie. C’est le coup de pouce que je leur donne», explique la productrice.

Les billets sont en vente au coût de 15 $.

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