Le deuil et l’amour au cœur de trois nouveaux livres

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Par Cynthia Martel
Le deuil et l’amour au cœur de trois nouveaux livres
Annie Gentesse et Gabrielle Boivin avec leur livre «Gros comme le ciel». (Photo : gracieuseté)

CULTURE. Le deuil et l’amour sont au cœur de trois nouveaux livres signés par des auteurs de la région. Voici une brève présentation de chacun.

Gabrielle Boivin et Annie Gentesse

Aborder la question du deuil n’a jamais été simple avec des enfants. Les parents manquent parfois de mots pour les rassurer et les accompagner dans cette souffrance. Gabrielle Boivin et Annie Gentesse ont trouvé une belle façon d’aborder cette situation délicate en publiant le livre Gros comme le ciel des éditions Le rat conteur. Mme Boivin, auteure, et Mme Gentesse, illustratrice, sont deux enseignantes à la Commission scolaire des Chênes. Inspirées en partie par leur vécu, mais aussi à partir de consultations de spécialistes du milieu, elles ont créé cet outil fort utile pour compléter une démarche d’accompagnement avec un enfant. Les textes, qui sont écrits en pensant aux enfants, sont illustrés de belle façon avec des personnages qui risquent de faire école pour les prochains livres de la jeune maison d’édition.

Des exemplaires sont disponibles sur le site internet de l’éditeur au www.leratconteur.ca, en magasin à la librairie Buropro Citation, dans tous les Jean Coutu de Drummondville ainsi qu’à la Salle Le Royal, sur la rue Saint-Marcel.

Marie-Josée Arel

Le 17 janvier dernier a été publié le sixième bouquin de la Drummondvilloise d’origine Marie-Josée Arel, L’amour est un magicien, un guide parent-enfant favorisant l’interaction sur le thème du développement de l’estime de soi et des valeurs personnelles. L’auteure y explique dix actions pour faire rayonner l’amour et cultiver le bonheur, des activités amusantes et non confessionnelles, qui permettront aux parents, aux grands-parents et aux enseignants d’accompagner les enfants dans l’explo­ration de leur monde intérieur.

Marie-Josée Arel a publié «L’amour est un magicien».

À titre d’exemple : donner un coup de main, s’exprimer poliment, utiliser ses talents, partager, pardonner et s’impliquer bénévolement.

Également, au fil des pages, les enfants sont amenés à découvrir quatre personnages inspirants (Gandhi, Nelson Mandela, Malala Yousafzai et Mère Teresa) qui incarnent des formes particulières de l’amour.

«En parcourant ce guide qui initie les enfants à la réflexion sur leur univers spirituel, on peut changer le monde, un geste d’amour à la fois», est-il indiqué dans un communiqué.

Annick Corriveau

Dans son livre intitulé Le cœur alchimiste, Annick Corriveau raconte l’expérience «extraordinaire» qu’elle a vécue au contact d’une femme alchimiste. Un voyage intérieur de quatre ans durant lequel elle a passé, selon ses dires, de la peur, du mal-être ainsi que du jugement vers la joie, le bien-être, la plénitude et surtout, l’amour, l’amour de soi.

Annick Corriveau lancera son récit «Le cœur alchimiste» le 4 février.

«À la recherche de la guérison du mal-être qui m’envahissait, j’ai touché des blessures que je ne soupçonnais pas et je suis entrée de plein fouet dans l’histoire des femmes de générations qui m’ont précédée. J’ai vu des images et j’ai ressenti pleinement des émotions refoulées, avec une intensité que je n’avais encore jamais connue, écrit-t-elle sur son site web. C’est en me libérant du fardeau de croyances, de jugements, de vieilles mémoires et d’émotions cristallisées que, peu à peu, j’ai enfin ressenti la plénitude; la certitude intérieure d’être entièrement soutenue par la vie.»

Ainsi, l’auteure drummondvilloise offre un témoignage très personnel, puissant et sans pudeur, des prises de conscience et des libérations qui l’ont amenée à danser avec toujours plus de fluidité avec la vie. «Contrairement à la transformation e

t au développement personnel qui peuvent durer de nombreuses années, la libération dont je parle dans le livre peut se produire instantanément. D’une façon toute simple, on peut passer de la peine et de la lourdeur, à un sentiment de légèreté et de bien-être. C’est pour cela qu’on parle d’une forme d’alchimie. Ce qui est merveilleux, c’est qu’elle est disponible pour tous!»

Le récit est illustré de magnifiques tableaux de l’artiste peintre d’ascendance autochtone, RenéeRose Pelletier-Martineau.

Le lancement est prévu le 4 février de 14 h à 17 h au Musée populaire de la photographie, maintenant situé au 400 Heriot.

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