Une dixième édition symbolique et couronnée de succès

Une dixième édition symbolique et couronnée de succès
(Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Il semble que les Trois Accords aient trouvé la recette d’un festival qui perdure sous le signe du succès : de la poutine, et de la bonne musique.  

Avec des noms comme Kevin Parent, les Sœurs Boulay, Half Moon Run (qui ne fait que deux spectacles au cours de l’été, incluant Drummondville) et l’étoile montante Émile Bilodeau, l’ambiance a été électrique les trois jours qu’ont duré le Festival de la poutine. Les odeurs de friture et de bière ont bercé toutes les narines. Et Dame Nature a été clémente pour cette édition, offrant du temps un peu frisquet mais ensoleillé.  

Cette dixième année a quelque chose de symbolique pour l’organisateur et membre des Trois Accords, Simon Proulx. «C’est toujours une belle expérience, mais on dirait que cette année a été encore plus touchante. Le fait de jouer sur scène pour la dixième édition, ça été émouvant. Personnellement, ça a été un climax», exprime-t-il d’un ton fier.

Tous les billets pour la soirée de vendredi ont été vendus, et les deux autres soirs ont également été achalandés. «C’est dur d’évaluer le nombre de personnes qui ont circulé sur le site à l’heure actuelle. On va prendre le temps de dresser notre bilan avant de se prononcer. On peut dire que le stationnement a une capacité maximale de 11 000 personnes», explique Simon Proulx. Et si le stationnement du centre Marcel-Dionne semble un peu incongru pour un festival à première vue, l’organisateur avoue l’aimer beaucoup. «On a remarqué un certain attachement à cet endroit de la part des festivaliers. On le réinvente, et ça fait vivre la ville un peu différemment», estime-t-il.

 Le musicien est d’ailleurs d’avis que le Festival de la poutine s’est taillé une place de choix parmi les rassemblements du genre au Québec. «Je me suis rendu compte que nous avons vraiment un impact sur le reste du Québec. On est très heureux de voir que cette idée dure, et que les gens embarquent. C’est incroyable de partager ça.»

Il en a profité pour souligner le travail des techniciens et quelque 250 bénévoles qui travaillent sur l’événement et qui le rende possible.

La Fourchette d’or de retour au bercail

C’est le restaurant le Canadien, de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, qui a remporté le fameux prix couronnant la meilleure poutine du Québec. Pour la première fois depuis quelques années, la Fourchette revient donc au bercail.

Sur place durant les trois jours, le chef cuisinier du Canadien, Vincent Grandmont, avait du mal à contenir sa joie. «Nous sommes vraiment très heureux ! Gagner à la maison, c’est magique. Merci à tous les gens de Drummondville et d’ailleurs qui sont venus nous encourager.»

Et si la dixième édition vient tout juste de se conclure, ce ne sera pas très long que les membres de l’organisation plancheront sur la onzième. 

Partager cet article