Après Sydney, Londres et Paris… Drummondville

Après Sydney, Londres et Paris… Drummondville
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CULTURE. Le groupe indie rock de renommée internationale Half Moon Run viendra enflammer les planches du Festival de la poutine, ce soir, pour leur deuxième et dernier spectacle de l’année.  

Après avoir rempli des salles à Londres, Paris, San Francisco et Sydney (entre autres) et performé dans des festivals d’envergure internationale, pourquoi les membres d’Half Moon Run ont-ils décidé de venir à Drummondville ? «Le Festival de la poutine correspondait à nos critères, et nous avions entendu de très bons commentaires sur la foule», explique Conner Molander, un des membres fondateurs du groupe, dans la langue de Shakespeare.

 Il s’agira d’un des deux seuls spectacles qu’ils donneront en 2017. «Après les grosses tournées que nous avons vécu dans les dernières années, nous voulons prendre ça un peu plus relax et nous concentrer sur la création», avoue le musicien.

Il faut dire qu’Half Moon Run prépare son troisième opus en carrière actuellement, dont certains extraits pourraient bien être entendus sur la scène du Festival de la poutine… «C’est ce qu’on prévoit, mais on va voir. C’est toujours un risque de tester du nouveau matériel sur scène, et généralement c’est une décision qu’on prend à la dernière minute. On verra», exprime-t-il avec un sourire dans la voix.

Après les airs mélancoliques de Dark Eyes et le ton plus ensoleillé de Sun leads me on (qui n’a pas été composé en Californie pour rien), Conner Molander affirme ne pas trop savoir à quoi ressemblera exactement le prochain opus d’Half Moon Run. «Notre musique est en constante évolution. Si ce n’était pas le cas, de toute façon, ce ne serait pas bon.» Aucune date de sortie n’a d’ailleurs été mentionnée.

Conner Molander confie néanmoins que le son propre à Half Moon Run, mélangeant claviers, percussions et les voix de chacun des membres, restera. «La création, c’est beaucoup plus d’instinct que d’intellect. Cela parle à une partie très profonde de son être, une partie à laquelle on n’a pas nécessairement accès intellectuellement. Quand une vague créative comme celle-là vient traverser plusieurs personnes à la fois, cela peut donner quelque chose qui sonne vraiment unique.»

Quoiqu’il en soit, le Montréalais d’adoption promet un spectacle qui vaudra le déplacement. «On a toujours beaucoup de plaisir sur scène, et le Festival de la poutine ne fera pas exception», affirme-t-il.

Rappelons qu’Half Moon Run clôturera la dixième édition du Festival de la poutine.

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