La photo à l’honneur chez Axart

La photo à l’honneur chez Axart
Un des clichés faisant partie du corpus de l'exposition Situaciones d'Alejandro Scasso.

PHOTO. Dans le cadre du Mois de la photo de Drummondville, Axart convie les visiteurs à venir apprécier deux expositions.

Pour la première au Canada, Alejandro Scasso, artiste argentin en art visuel de Buenos Aires, présentera une vingtaine d’œuvres. Avec son exposition Situaciones, qui sera inaugurée le 9 septembre de 14 h à 16 h, on pénètre dans l’univers d’ateliers d’artistes.

«L’univers des ateliers d’artistes m’a toujours captivé. Les atmosphères, les odeurs, les lumières ainsi que la disposition des différents matériaux procurent aux lieux une ambiance de travail, de réflexion et de création qui me fascine. Cet archivage de différents moments et situations s’amorça à la Faculté d’Avellaneda comme travail pratique. Depuis cinq ans, il reprit forme ici à Buenos Aires, à mon retour d’Allemagne où j’ai vécu plus de 20 ans.»

Spécifiquement, pour cette exposition, il présente trois différents artistes en art visuel au sein de leur atelier : Jorge Demirjian, peintre, Ernesto Pesce, dessinateur, et Omar Estela, sculpteur. De renommée internationale, ces trois artistes argentins sont également de grands amis.
«À travers ces photos, se cache un intense désir anthropologique de capturer des moments éphémères, des situations changeantes et des états révélant l’esprit du travail artistique et le savoir-faire quotidien», affirme-t-il.

Marie-Josèphe Vallée

Les recherches d’un pionnier de la photographie inspirent une artiste d’aujourd’hui : Marie-Josèphe Vallée fera découvrir son installation Ciné-Torsion chez Axart tout au long du mois de septembre. Présentez-vous au 219 rue Hériot le 9 septembre de 14h à 16h pour son inauguration. 
Le travail de l’artiste prend sa source dans la relecture de l’œuvre photographique d’Edward Muybridge, The human figure in motion (1887).

Ce qui fait l’intérêt des clichés de Muybridge est leurs qualités scientifiques, notamment leur sérieux et leur précision. Par son procédé, décomposer le mouvement devient une réalité enregistrée par l’objectif photographique. L’homme qui court pour Muybridge n’a pas de but, hormis celui de faire avancer la science. L’artiste réinterprète cette réalité en la détournant de son intention de départ. Elle établit des rapports de force entre le modèle photographique initial et les images transférées sur voilage, le document scientifique dialoguant ainsi avec une nouvelle réalité.

Cette exposition-installation a reçu le Prix Lorenzo il Magnifico à la 7e édition de la Biennale de Florence en art contemporain, en 2009.

Soulignons en terminant qu’un un double vernissage aura lieu le 9 septembre de 14 h à 16 h.

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