HABITATION. La porte-drapeau du projet de quartier de mini-maisons à Drummondville, Linda Desmarais, se sent prise dans un cul-de-sac. Malgré l’engouement que ces petites habitations rencontrent, les établir sur le territoire drummondvillois.
«Je me sens comme David contre Goliath», avoue d’emblée Linda Desmarais, quelques mois après que l’idée d’un quartier de mini-maisons ait été acceptée par la Ville de Drummondville.
C’est que trouver un terrain pour installer ces maisons n’est pas une mince affaire. «D’un côté, je dois m’éloigner un peu de la ville et composer avec les normes qui sont loin d’être évidentes pour le genre d’habitation que je veux, ou de l’autre aller sur des terrains qui ne me satisfont pas vraiment», exprime-t-elle d’un ton découragé. Elle précise que le principe d’une mini-maison vient avec des convictions et une façon de vivre bien précise. «Le but est de réduire l’impact environnemental le plus possible, entre autres. Difficile de le faire quand on doit faire 30 minutes de route matin et soir pour aller travailler en ville», explique la dame, en spécifiant toutefois qu’il s’agit aussi d’un choix personnel.
«Tout le monde semble intéressé au projet. J’ai des gens qui sont déjà prêts à acheter et à installer des mini-maisons. Les plans ont été évalués, j’ai tous les outils avec moi. Tout ce qu’il me manque, c’est un terrain», ajoute Linda Desmarais.