Joanie espère un miracle

Joanie espère un miracle
Joanie Nolette.

RÉGIONAL. Joanie Nolette, 33 ans, a une tumeur au cerveau. Les médecins lui ont annoncé qu’ils ne pouvaient plus rien faire pour elle à part l’aider à prolonger un peu sa vie.  

Mère de trois enfants, elle sait ce qui l’attend, mais préfère ne pas penser à l’avenir et se concentrer sur le moment présent. Affaiblie par la médication de la chimiothérapie qu’elle prend depuis un certain temps,  elle a bien voulu raconter simplement son histoire et parler de l’activité de financement qui se tiendra le  20 mai. Dès 17 h, un vins et fromages sera servi et à 20 h 30, Martin Deschamps et Breen Leboeuf feront exploser le toit de l’aréna de Ham-Nord.

«C’est une bonne journée aujourd’hui», dit-elle à son interlocuteur en lui serrant la main gauche. Son côté droit a subi quelques séquelles de ses nombreuses opérations. «Si je te sers la main droite, elle risque de rester coincée», lance-t-elle timidement.

Lors des derniers jours, elle était incapable de se lever de son lit. Étourdissements et vomissements sont sa routine quotidienne en plus de la dizaine de médicaments qu’elle doit ingérer. Il y a quelques mois, ce n’était que deux ou trois. Quand elle en a la force, elle peint.

Les soirs, elle a de la difficulté à parler puisque sa tumeur affecte son langage. Pendant l’entrevue, elle devait parfois s’assurer de bien prononcer certains mots afin d’être bien comprise.

Le 1er décembre 2010, en pleine nuit, sa vie a basculé. Elle a fait une crise d’épilepsie, elle qui n’est pas épileptique. Courant dans la maison et criant après l’aîné de ses trois enfants qui avait alors 10 ans, c’est ce dernier qui a contacté l’ambulance à la demande du père.

D’ailleurs, l’enfant n’a plus jamais redormi sous le même toit que sa mère depuis, étant trop secoué de la voir ainsi. «J’ai vraiment badtripé», se souvient-elle.

Il préfère dormir chez sa grand-mère, de l’autre côté de la rue. Une résonnance magnétique à Sherbrooke a permis aux médecins de découvrir une tumeur au cerveau.

Opérée une première fois en octobre 2012 pour enlever une partie de la tumeur, elle a subi une seconde intervention  en octobre 2013 lors d’une opération qui a duré neuf heures.

Lorsqu’elle s’est réveillée, elle était paralysée entièrement de son côté droit. «Je pensais que j’étais en mesure de parler, mais personne ne me comprenait. C’était comme si j’étais retombée en enfance, incapable de me faire comprendre.»

Physiothérapie, ergothérapie et réhabilitation ont été sa réalité les deux mois qui ont suivi son opération. Au cours des années suivantes, elle a repris espoir, mais il y a quelques mois les médecins lui ont annoncé que sa tumeur était encore présente.

«Les médecins lui ont confirmé qu’ils ne pouvaient pas la guérir, mais qu’ils pouvaient seulement prolonger sa vie», a fait part sa mère, Jocelyne, présente lors de l’entrevue.

Sa famille et ses amis font tout ce qu’ils peuvent pour tenter de la sauver et s’accrocher à un miracle. Sa mère a fait savoir qu’une opération à Vancouver pourrait lui être bénéfique, mais il en coûterait 600 $ pour tout simplement jeter un œil à son dossier médical. À Cuba, un vaccin pourrait améliorer sa situation, mais cette fois, il en coûterait 30 000 $.

La générosité des gens est donc espérée. Vous pouvez faire un don en cliquant le www.onedollargift.com/ca-fr/Reve-Joanie-atteinte-dun-cancer-glioblastome-20013

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