Allyson Pétrin, une jeune artiste prometteuse

Allyson Pétrin, une jeune artiste prometteuse
Allyson Pétrin (Photo gracieuseté)

CHANSON. En août 2016, Allyson Pétrin vivait un «rêve de petite fille» en montant sur la scène du Festival de la poutine. Plus de six mois plus tard, ce rêve se poursuit avec la concrétisation de nombreux projets qui dirigent cette Drummondvilloise vers une carrière prometteuse.

Les prochains mois seront fort occupés et riches en expérience pour cette jeune auteure-compositrice-interprète de 21 ans qui étudie actuellement à l’École nationale de la chanson de Granby.

Pour la toute première fois, elle présentera, le 19 mai, son spectacle solo à la Place des arts de Montréal, rien de moins.

«Il s’agit d’une belle vitrine. Je me produirai dans le cadre des Week-ends de la chanson Québecor. Après l’audition, je ne m’attendais pas qu’on me rappelle. On m’a dit que le jury avait bien aimé ce que j’avais proposé.»

Dans ce spectacle, matériel original et chansons marquantes du jeune parcours artistique d’Allyson se mêleront. Elle sera accompagnée de ses musiciens, ceux-là mêmes qui étaient avec elle sur la scène du Festival de la poutine.

Elle aura également l’occasion, avec les autres finissants de l’école, de monter sur la scène des Francofolies de Montréal, en juin.

C’est avec fébrilité qu’elle attend ces moments, non sans une pointe de nervosité.

«C’est tellement stressant, mais en même temps, c’est extrêmement motivant et enrichissant. Je sais que je vais en sortir grandie et avec encore plus de motivation», affirme-t-elle.

C’est d’ailleurs l’effet qui s’est produit le week-end dernier lorsqu’elle est montée sur les planches de la Maison de la culture de L’Avenir afin d’assurer la première partie de Daniel Boucher, une soirée mémorable.

«Évidemment, j’étais stressée, mais dès les premières notes de guitare, le stress a laissé place au plaisir et ça s’est vu et ressenti», expose-t-elle.

Il faut dire que Daniel Boucher l’a rapidement mise en confiance.

«Il est un artiste très humain et très accessible! Il a été très gentil à mon égard et très intéressé par mon matériel. Entre son test de son et le mien, il est venu me voir pour me demander comment je me sentais. Ça m’a beaucoup rassurée et calmée. Puis, il m’a ensuite dit : "Gêne-toi pas pour venir nous rejoindre dans la loge après ton soundcheck, ça va nous faire plaisir que tu sois là avec nous." (…) C’était très inspirant de l’écouter parler avec ses musiciens et très motivant de les voir m’intégrer et me poser des questions sur mon cheminement et ma démarche artistique!» raconte-t-elle, en toute reconnaissance.

La bassiste Antoine Gratton lui a même laissé savoir qu’il était «très intéressé» à travailler avec elle pour un album dans un futur proche.

«Je plane sur un beau gros nuage depuis et je suis inspirée et motivée plus que jamais!» lance-t-elle.

Une autre étape, l’album

À l’automne, Allyson entamera une nouvelle étape dans son parcours artistique déjà bien étoffé : la réalisation d’un mini-album.

«Dès septembre, je vais me mettre à l’écriture, à la composition et aux recherches musicales, et ce, pour une période de six mois», indique-t-elle.

Pour cette aventure, elle sera épaulée par nul autre que Philippe Brach, l’une de ses inspirations. Une collaboration au-delà de ses espérances.

«Je l’ai rencontré lors de ma performance au Festival de la poutine l’été dernier. Je l’admire beaucoup et j’aime ce qu’il fait. J’ai donc eu la folle idée de lui écrire pour lui demander s’il accepterait de faire du mentorat. Je lui ai envoyé un courriel à 9 heures le soir et le lendemain matin, j’avais reçu sa réponse. Je ne m’attendais tellement pas à ça, il ne me connaît pas vraiment et en plus, il est ultraoccupé avec la préparation de son 3e album.»

Pour cet album de quatre ou cinq chansons, la jeune femme souhaite s’autoproduire. Elle compte donc demander l’appui de Musicaction.

Le folk-pop sera le style qu’elle privilégiera. Ses pièces aborderont des sujets d’actualité et de la vie en général.

Par ailleurs, Allyson pourrait s’envoler vers Paris en septembre si son dossier de candidature est retenu. «Je passerais une semaine de résidence d’écriture de chansons à la Maison de la SOCAN.»

Devant tous ces projets et accomplissements, Allyson ne peut que continuer à avancer et s’épanouir artistiquement parlant. Même si elle est consciente du travail qu’elle doit accomplir pour faire sa place, elle considère qu’elle en a fait du chemin depuis les dernières années.

«Si je compare la Allyson d’il y a quatre ans à celle d’aujourd’hui, il y a toute une évolution, surtout en ce qui concerne la confiance en soi. Je n’en ai jamais eu, mais maintenant, avec tout ce que j’ai vécu, ça aide à en avoir. C’est incroyable tout ce qui m’arrive!» conclut-elle avec les yeux pétillants.

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