Bellefleur, Giguère et Tremblay à la Galerie d’art Desjardins

Bellefleur, Giguère et Tremblay à la Galerie d’art Desjardins
«Les tarentules» de Léon Bellefleur

ARTS VISUELS. Jusqu’au 23 octobre, la Galerie d’art Desjardins propose au public un corpus d’œuvres de trois artistes importants de l’Histoire de l’art au Québec : Léon Bellefleur, Roland Giguère et Gérard Tremblay. @R:Sous le titre Faire naître / Donner à voir, quelques 71 œuvres réalisées durant la décennie de 1950 y sont réunies, suivant les choix de Danielle Lord, commissaire de l’exposition. Ce sont exclusivement des œuvres sur papier de petits formats où prolifère l’imaginaire surréaliste sous de multiples déclinaisons. Le surréalisme, soulignons-le, est un mouvement littéraire et pictural qui a vu le jour en France un peu après 1920. Sa présence active au Québec date de 1940 environ. Il a pris ici deux directions différentes, l’une «abstraite» dans le sillage de Paul-Émile Borduas et une plus «onirique» à la suite d’Alfred Pellan. Les trois artistes en présence ont été actifs dans cette dernière mouvance. Distants par l’âge, l’origine et la formation, ceux-ci se révèlent d’une proximité peu commune, tant par les affinités artistiques que par leur imagerie respective. L’importance de la poésie, l’utilisation du hasard, la présence de l’humour sont autant de repères communs à ces trois artistes dont les langages visuels explorent les mêmes territoires. Leur imagerie en est une d’évocation plutôt que de démonstration. Elle emprunte une veine expressionniste, à la fois la plus proche et la plus apte à donner forme à ce qui peut surgir de l’inconscient. L’exposition est accessible du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. L’entrée est libre.

ARTS VISUELS. Jusqu’au 23 octobre, la Galerie d’art Desjardins propose au public un corpus d’œuvres de trois artistes importants de l’Histoire de l’art au Québec : Léon Bellefleur, Roland Giguère et Gérard Tremblay.

Sous le titre Faire naître / Donner à voir, quelques 71 œuvres réalisées durant la décennie de 1950 y sont réunies, suivant les choix de Danielle Lord, commissaire de l’exposition. Ce sont exclusivement des œuvres sur papier de petits formats où prolifère l’imaginaire surréaliste sous de multiples déclinaisons.

Le surréalisme, soulignons-le, est un mouvement littéraire et pictural qui a vu le jour en France un peu après 1920. Sa présence active au Québec date de 1940 environ. Il a pris ici deux directions différentes, l’une «abstraite» dans le sillage de Paul-Émile Borduas et une plus «onirique» à la suite d’Alfred Pellan. Les trois artistes en présence ont été actifs dans cette dernière mouvance.

Distants par l’âge, l’origine et la formation, ceux-ci se révèlent d’une proximité peu commune, tant par les affinités artistiques que par leur imagerie respective. L’importance de la poésie, l’utilisation du hasard, la présence de l’humour sont autant de repères communs à ces trois artistes dont les langages visuels explorent les mêmes territoires. Leur imagerie en est une d’évocation plutôt que de démonstration. Elle emprunte une veine expressionniste, à la fois la plus proche et la plus apte à donner forme à ce qui peut surgir de l’inconscient.

L’exposition est accessible du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. L’entrée est libre.

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